PHOTO/Photo Majid Bouzzit
L
a mise en service en 2017 de la ligne ferroviaire à Grande Vitesse Sud-Europe Atlantique devait améliorer la desserte vers Paris de plusieurs départements du Sud-Ouest.Comme le prévoyait le programme initial, la LGV-SEA a été réalisée entre bordeaux et Tours et un raccordement aménagé à Fontenay-le-Comte pour faire circuler des TGV directs entre La Rochelle et Paris, soit un gain de temps de 23 minutes en desservant Niort et Surgères.La zone concernée engloberait quelque 600 000 habitants. Or, il s'avère qu'aucun TGV direct La Rochelle-Paris n'est inscrit au service annuel 2017 préparé par la SNCF. Aussi les communes et départements touchés jugent cette situation inacceptable et s'estiment trompés.La ville de Tonnay-Charente se sent, comme l'ensemble des communes de son canton pénalisé au premier chef par ces inquiétantes mesures dont la conséquence immédiate sera la réduction d'un tiers des arrêts par rapport au service actuel.Une motionSon conseil municipal a voté à l'unanimité une motion « Contre la régression de la qualité et de la fréquence de la desserte ferroviaire de la ville de Surgères ». Il met en avant l'importance du bassin desservi, le coefficient de fréquentation, et l'investissement financier engagé pour le réaménagement de cette gare. Il affirme aussi que la réduction des temps de parcours prétendument recherchée doit être l'œuvre de la technique (matériel, infrastructure) mais pas les suppressions des arrêts.En conséquence les élus de Tonnay-Charente, dont le territoire bénéficie de l'attractivité de la Gare de Surgères exigent : le maintien en nombre en qualité des arrêts TGV en gare de Surgères ; le maintien en nombre et en qualité des correspondances à Poitiers sur les TGV inter secteur ; le maintien en nombre et en qualité des arrêts TER en gare de Surgères.Publié le 22/05/2015 par Alain Castelhttp://www.sudouest.fr/2015/05/22/inquietude-pour-la-desserte-ferroviaire-vers-paris-1928109-1640.php