C'est l'oeil amusé que j'ai pris connaissance de la double page consacrée par le Parisien - Aujourd'hui en France… au déclin de l'empire TF1. Rien de moins que le fait du jour du vendredi 30 mai 2008. Sale temps pour la Une, nous explique le journal. La chaîne perd de l'audience. Euh pardon. Du pognon. Le dossier fait donc le point. Mais ce n'est pas ça qui m'a capté. C'est l'interview de trois personnes, à qui il était demandé pourquoi elles regardaient moins TF1. Tiens, me suis-je dit, bonne question, ça. Que fait un temps de cerveau disponible en 2008 ?
Eh bien il va sur le câble. Il cherche des films. Il en a un peu marre des téléfilms américains. Il adore les émissions people, quotidiennes, et du coup, va sur M6 avec ses temps déco, relooking, ses reportages, tout ça. Il se lasse même de PPDA, c'est dire. Un expert, terme consacré dés lors qu'il s'agit de ti-èf-one, ajoute que de nos jours, les programmes s'usent plus vite.
Je me suis surtout dit, en lisant tout cela, que le boycott était bel et bien l'arme fatale que chacun tient entre ses petites menottes. Pas seulement côté zapette. Côté caddye, aussi. Et dans plein d'autres domaines. L'individu a le choix. Il s'exprime. Et quand plein d'individus s'expriment, les choses bougent. Les puissants tremblent. Vacillent. Pas si puissants que cela. Suivez le programme !
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