LE FILM
Synopsis:
1963, en Angleterre, Stephen (Eddie Redmayne), brillant étudiant en Cosmologie à l’Université de Cambridge, entend bien donner une réponse simple et efficace au mystère de la création de l’univers. De nouveaux horizons s’ouvrent quand il tombe amoureux d’une étudiante en art, Jane Wilde (Felicity Jones). Mais le jeune homme, alors dans la fleur de l’âge, se heurte à un diagnostic implacable : une dystrophie neuromusculaire plus connue sous le nom de maladie de Charcot va s’attaquer à ses membres, sa motricité, et son élocution, et finira par le tuer en l’espace de 2 ans.
Casting:
Réalisateur – James Marsh.
Acteurs & Actrices – Eddie Redmayne, Felicity Jones, David Thewlis, Emily Watson…
Bande annonce:
Critique: ★★★★☆
Extrait de ma critique du 22/01/2015.
Après Alan Turing dans Imitation Game il y a quelques jours, c’est cette semaine au tour de Stephen Hawking, un autre grand génie anglais (plus connu celui-là), d’avoir droit à son long-métrage avec Une Merveilleuse Histoire du Temps, de James Marsh.
Et si les deux films ont le mérite de faire la lumière sur le destin incroyable des deux hommes, l’angle du second est tout de même bien différent du premier. Effectivement, plus que les travaux du physicien et leur apport immense à la science, Une Merveilleuse Histoire du Temps met surtout l’accent sur la formidable histoire d’amour qui a rythmé la vie du scientifique. Une romance qui débute de façon assez banale, avant d’évoluer radicalement dès lors que la maladie apparaît et progresse inexorablement. Et c’est justement dans ce quotidien fait de lourdes épreuves et de magnifiques moments de tendresse que le film puise toute sa force et son émotion. Malgré les conséquences ravageuses de la maladie sur sa vie de couple, l’amour que Jane porte à Stephen ne vacille en effet jamais. Elle aurait pu se détourner de lui à de nombreuses reprises mais ses sentiments étaient manifestement plus forts que tous les désagréments liés à la condition de son mari, et constitue dès lors une admirable preuve d’amour.
Au-delà de la puissance émotionnelle du scénario, basé sur l’œuvre de Jane Hawking, le film s’appuie également sur des interprétations magistrales de Felicity Jones et Eddie Redmayne. Élégante et pleine de charme, l’actrice (trop rare à mon goût sur le devant de la scène) livre en effet une excellente prestation et parvient à véhiculer énormément d’émotion avec très peu de moyens : un regard, une phrase… Tandis qu’Eddie Redmayne est complètement stupéfiant dans la peau de Stephen Hawking. Sans forcément me déplaire, ses précédents rôles ne m’avaient pas particulièrement emballé, ou tout du moins pas laissé un souvenir impérissable. Et force est de constater que le jeune homme a du talent puisque sa performance physique est en l’occurrence assez démentielle. Qui plus est, l’alchimie entre les deux est palpable et la composition musicale de Jóhann Jóhannsson renforce joliment l’impact émotionnel du récit. Un récit intéressant dont on pourra évidemment toujours remettre en cause la véracité tant il n’égratigne en fin de compte aucun des protagonistes. Personnellement, le seul véritable reproche que je formulerais concerne la mise en scène, efficace et soignée mais un rien trop académique.
LE BLU-RAY
Caractéristiques:
Audio – DTS-HD Master 5.1 : Anglais / DTS Digital Surround 5.1 : Français, Allemand, Italien, Espagnol.
Image – 1080p HD / 2.40:1.
Sous-titres – Anglais, Français, Néerlandais, Espagnol, Italien, Allemand, Danois, Finlandais, Islandais, Norvégien, Suédois, Portugais.
Durée – 123 minutes.
Bonus
- Deleted Scenes.
- Becoming the Hawkings.
Éditeur – Universal Pictures.
Avis:
Une fois n’est pas coutume, le Blu-ray édité par Universal est plutôt avare en suppléments puisque seulement deux bonus sont proposés sur le disque, de surcroît assez courts (moins de 10 minutes). Le premier concerne quelques scènes coupées, tandis que le second traite brièvement des efforts consentis par les deux comédiens pour se glisser dans la peau de leur personnage. Les deux modules ne sont pas inintéressants mais au vu du sujet en or du film, il y avait certainement moyen d’offrir davantage. Heureusement, le Blu-ray se rattrape largement sur le plan technique en livrant un master full HD d’excellent niveau. Bien qu’il ne s’agisse pas forcément d’un long-métrage impressionnant sur le plan visuel, la définition est effectivement exemplaire et l’étalonnage des couleurs irréprochable. Les tons, majoritairement froids, sont ainsi particulièrement bien retranscrits. Côté audio, la piste DTS-HD Master 5.1 offre un paysage sonore ample et détaillé, parfaitement naturel et crédible. Elle est évidemment à privilégier pour pouvoir profiter pleinement de l’interprétation touchante des acteurs. Une interprétation magnifiquement renforcée par la jolie BO de Jóhann Jóhannsson. En définitive, plus que pour les bonus, Une Merveilleuse Histoire du Temps est donc un Blu-ray qui vaut surtout pour la grande qualité du film et les nombreux atouts techniques du disque.
Disponible à partir du 3 juin 2015 en DVD et Blu-ray (Belgique).