Vous souhaitez passer une soirée cinéma, mais la liste des nouveaux films disponibles en location ne vous inspire pas? Pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour voir (ou revoir) certains de ces incontournables du septième art?
Non, nous ne vous parlerons pas ici de Citizen Kane, qui fait partie de toutes les autres listes sur le sujet, ou de l’un des films de la première trilogie de Star Wars, que l’on ne peut revoir dans leur version originale de toute façon.
Voici notre liste des films que l’on considère comme incontournables, et dont certains vous ont peut-être échappé pour une raison ou pour une autre.
Mais il y a de ces immanquables que vous avez peut-être manqué. En collaboration avec Vidéotron le superclub, voici donc notre liste de ces longs métrages incontournables, dont certains vous ont peut-être échappé pour une raison ou pour une autre.
Puisque ces titres ne se retrouvent peut-être pas tous au travers des différents services de vidéo sur demande de la Toile, il est souvent plus simple de vous rendre en succursale pour les louer sur un support physique. Sans compter que vous pourrez profiter d’une panoplie de suppléments qui vous aideront à décortiquer l’œuvre… tel un vrai geek.
Blade Runner (1982)
Rick Deckard (Harrison Ford) dans Blade Runner (Image : Warner Bros).
Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques? C’est la question que pose Philip K. Dick avec le titre de son roman, principale source d’inspiration du scénario de Blade Runner du réalisateur Ridley Scott.
L’intrigue se déroule à Los Angeles dans le lointain futur dystopique qu’est… 2019. On retrouve Rick Deckard (Harrison Ford), ancien policier qui reprend du service et dont la mission est de traquer les réplicants. Ces androïdes d’apparence humaine sont condamnés à l’extermination depuis que certains d’entre eux ont organisé une révolte sanglante dans une colonie martienne. Seulement, identifier les réplicants n’est pas chose facile, et les apparences sont souvent trompeuses.
À voir absolument, en attendant la suite qui sera réalisée par Denis Villeneuve.
Scott Pilgrim vs. The World (2010)
Knives Chau (Ellen Wong), Scott Pilgrim (Michæl Cera) et Ramona Flowers (Mary Elizabeth Winstead) dans Scott Pilgrim vs. The World (Image : Universal Pictures).
En matière de bande dessinée adaptée au grand écran, les adeptes du genre ont certainement croisé à maintes reprises les films exploitant l’univers de DC et Marvel. C’est peut-être moins le cas du long métrage réalisé par Edgar Wright puisant son histoire de la série canadienne Scott Pilgrim.
Bref synopsis : Scott Pilgrim (Michæl Cerra), un jeune torontois de 22 ans, doit affronter les sept ex-petits amis maléfiques de Ramona Flowers (Mary Elizabeth Winstead), la fille dont il est éperdument amoureux. Au menu? Combats extrêmes, références à en plus finir, et clins d’œil amusants à l’univers des jeux vidéo.
2001 : A Space Odyssey (1968)
Frank Pole (Gary Lockwood) et David Bowman (Keir Dullea), sous l’œil attentif d’HAL 9000 dans 2001 : A Space Odyssey (Image : MGM).
Il y a de ces films incontournables, et il y a les œuvres de Stanley Kubrick. Dans une classe à part, 2001 : A Space Odyssey nous confronte avec rien de moins que l’angoisse existentielle de la nature humaine, notamment présentée à travers l’évolution.
Des millions de théories existent sur le mystérieux monolithe, sur les motivations de l’intelligence artificielle HAL 9000, et sur la fin plus que surprenante (et un tant soit peu incompréhensible). Bref, impossible de réellement en faire le synopsis : si vous ne l’avez jamais vu, vous devez rétablir la situation aussitôt que possible.
À noter que malgré qu’il ait été produit en 1968, les effets spéciaux de ce film rivalisent encore très bien avec le cinéma d’aujourd’hui.
1981 (2009)
Ricardo (Jean-Carl Boucher) et Benito Trogi (Claudio Colangelo) dans 1981 (Image : Go Films).
Les nostalgiques qui ont déjà eut faire face à un changement d’école dans leur jeunesse se reconnaîtront dans le personnage de Ricardo Trogi (Jean-Carl Boucher) de 1981.
Aux prises avec les défis qu’un tel changement impose, Ricardo choisira de faire son intéressant par le biais de tromperies et de mensonges, tel que le souligne le sous-titre du film à l’étranger : «l’année où je suis devenu menteur».
À l’instar de Scott Pilgrim vs. The World, on y retrouve également énormément de références, mais cette fois ancrées dans les années 80, et portant plus particulièrement sur la culture pop. Moins geek que les autres titres de cette liste, la scène où Ricardo scrute le Distribution aux consommateurs vous fera néanmoins sourire.
E.T. The Extra-Terrestrial (1982)
Elliott (Henry Thomas), Gertie (Drew Barrymore) et Michæl (Robert MacNaughton) dans E.T. The Extra-Terrestrial (Image : Amblin Entertainment).
Si son jeu vidéo conçu pour l’Atari 2600 est depuis longtemps considéré comme l’un des pires jeux de tous les temps, n’oublions pas que E.T. est d’abord et avant tout un excellent film de Steven Spielberg.
Lorsqu’un extraterrestre est pourchassé par des agents du FBI, il trouve en Elliott (Henry Thomas), un jeune garçon de 10 ans, un fidèle allié. Son défi? Tenter par tous les moyens de communiquer avec les siens dans l’espace afin de retourner sur sa planète. Avant d’y parvenir toutefois, il devra cacher son existence des yeux des agents du gouvernement, mais aussi de la mère d’Elliott, avec l’aide du grand frère (Robert MacNaughton) et de la petite sœur (Drew Barrymore) de celui-ci.
Au menu : les difficultés d’une famille monoparentale, les merveilles de la botanique, l’obsession de vouloir effectuer un appel interurbain, et un doigt qui s’illumine au besoin.
Weird Science (1985)
Wyatt Donnelly (Ilan Mitchell-Smith) et Gary Wallace (Anthony Michæl Hall) dans Weird Science (Image : Universal Pictures).
Peut-on absolument tout faire avec un ordinateur? À en croire cette comédie du réalisateur John Hugues, inspirée de la bande dessinée Made of the Future du magazine Weird Science parue en 1951, on dirait bien que oui. Du moins, on peut créer sa propre créature de rêve.
Avec toute la puissance de l’informatique de 1985, ou plus précisément celle du Memotech MTX512 et de ses 64 ko de mémoire vive, Gary Wallace (Anthony Michæl Hall) et Wyatt Donnelly (Ilan Mitchell-Smith) parviennent à créer Lisa (Kelly LeBrock), une femme artificielle très intelligente et dotée de superpouvoirs. S’en suit un amalgame de péripéties absurdes qui se déroulent le temps d’un weekend, en l’absence des parents de Wyatt.
À regarder de façon ironique. On se demande d’ailleurs comment Universal Pictures arrivera à produire le remake, annoncé il y a deux ans, avec un scénario plutôt controversé à l’égard du traitement des femmes.
WarGames (1983)
Jennifer Mack (Ally Sheedy) et David Lightman (Matthew Broderick) dans WarGames (Image : MGM).
Si le film Hackers vous a laissé perplexe quant à la vision hollywoodienne des pirates informatiques, peut-être retrouverez-vous espoir avec WarGames, réalisé par John Badham.
Lorsque David Lightman (Matthew Broderick) accède involontairement à ce qu’il croit être un simple jeu vidéo, il lance accidentellement une simulation de guerre nucléaire qui sème la panique au NORAD, où les ingénieurs ne font étrangement pas la distinction entre la réalité et la fiction. Le tout culmine vers le potentiel déclenchement de la Troisième Guerre mondiale contre la Russie, alors que le supercalculateur s’apprête à lancer de véritables missiles nucléaires contre son rival virtuel, et qu’aucune intervention humaine ne peut l’en empêcher.
Il s’agit à nouveau d’une intéressante œuvre de fiction nous confrontant avec les risques d’octroyer trop de pouvoirs à l’intelligence artificielle (et mettant en vedette une sécurité informatique plus que douteuse des forces armées).