Ouishare fest : les enjeux de l’économie collaborative

Durant trois jours, Ouishare, le think tank de l’économie collaborative réunit le monde de la sharing economy lors de la 3e édition de la Ouishare Fest. Cette année, le festival posera les enjeux de la nouvelle économie, résumés dans la thématique du festival 2015 Lost in transition : comment expliquer ce qu’est l’économie collaborative et les bouleversements économiques et sociétaux qu’elle implique, comment répondre aux problématiques qu’elle soulève et quelle direction prendre pour imaginer les opportunités de demain ?

© Ouishare

#OSFest15

#Enjeu n°1 : évangéliser = faire connaitre et faire comprendre

Si le concept n’est plus nouveau, il nécessite encore d’être médiatisé et vulgarisé. Des startups florissantes comme Uber, Airbnb ou Creads sont les étendards de cette nouvelle approche de l’économie basée sur les opportunités du digital et qui promeut la coopération entre personnes ainsi que la participation des individus. Avec l’économie collaborative, on achète local, on travaille indépendant et on se déplace écolo.
Pour Ouishare, le cadre déborde celui de l’économie pour impacter la société toute entière. C’est le concept de « société collaborative ».
Cela impacte notamment de nouveaux modes d’organisation du travail ainsi que des aspects écologiques et même politiques avec le principe de démocratie participative.
Le « manifeste » de Ouishare est contenu dans l’ouvrage La Société collaborative, la fin des hiérarchies aux éditions Rue de l’Echiquier.

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#Enjeu n°2 : s’interroger sur les problématiques liées à l’économie collaborative

En remettant en cause les principes de l’économie traditionnelle, l’économie collaborative soulève des problématiques complexes. Elle est intrinsèquement liée à l’économie de freelances, ce qui implique de réinventer un modèle de solidarité sociale.
Par ailleurs, elle pose la question des transformations que l’économie de plateforme va engendrer pour les acteurs traditionnels (ou autrement dit, pour ne pas se faire uberiser) ? Enfin, lorsque l’on sait que l’usage des plateformes est principalement motivé par les coûts attractifs (pour 78 % des français contre 43 % par idéologie*), il y a eu de s’interroger sur la manière de mettre en œuvre l’économie du partage. Ces problématiques seront traitées au cours du festival lors de débats et de tables rondes.

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#Enjeu n°3 : continuer de créer et d’inventer

Le think tank cherche à rester un acteur de l’innovation « disruptive ». C’est pour cela que l’organisation a mis en place la Proof of concept 21 (POP 21) qui aura lieu cet été. En cinq semaines, 50 intervenants devront transformer des concepts écologiques en prototypes réalistes.
Portés par cet élan créatif, la France, véritable laboratoire de l’économie collaborative mondial a donné le jour à 3 startups aux concepts intéressants.
Globshop est un système de livraison par particuliers à travers le monde, c’est le Blablacar des objets. SnapEvent est une plateforme de réservation de logement pour organiser une soirée, c’est le Airbnb des teufers.
Enfin, vous connaissiez les paniers bio ? AP3C vous offre le panier de culture, avec des livres, places de concerts ou CD d’artistes locaux. Et voilà ce qui est passionnant dans l’économie collaborative : tout reste à inventer et le champ des possibles est infini.

* sondage réalisé en octobre 2015 par 60 millions de consommateurs sur les nouveaux modes de consommation des Français

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