Cette église et son cimetière, on bien sur une grosse part de mystère, dans l'affaire de Rennes le Château, mais je pense qu'il y a peut-être une affaire Rennes les Bains.
Cette église a plus souffert du temps que celle de l'abbé Saunières, et beaucoup de traces et d'indices laissé par l'abbé Boudet ont malheureusement disparus, pour des raisons diverses, l'usure, les dégradations, les vols,,,
Certains chercheurs avancent fortement, plus qu'une hypothèse, que certaines disparitions et dégradations, ont été faites volontairement pour faire disparaître les indices....
Il est évident que ces indices ne concernaient pas ou peu Rennes le Château.
Henri Boudet disposait de ses propres fonds.
Commençons par le cimetière. Comme celui de Rennes le Château, celui de Rennes les Bains a sa part de mystère. Des pierres tombales étranges, des signes étranges, et deux tombes pour une seule âme.
On accède à ce petit cimetière, par une étroite ruelle qui nous amène sous un porche qui est commun à l'entrée de l'église et de ce lieu de repos qui n'a plus grand-chose de celui qui était intégré au jardin à la Française qui donnait une âme à ce lieu de repos.
Et malheureusement, ces travaux nous enlèvent une trace précieuse, celle des deux tombes de Paul Urbain de Fleury.
Mais avant de parler des deux tombes, voyons déjà la tête de l'homme (cap de l'hom en occitan) une sculpture étrange que l'abbé Boudet avait reçue en cadeau. Cette sculpture détachée d'un menhir Celtes provenant d'un amas de roches au dessus de Rennes le Château est aujourd'hui gardée dans un petit musée.
Mais à l'époque l'abbé Boudet l'avait fait scellée au mur du presbytère, et il disait que celle-ci représentait le visage du Christ (La tête du sauveur), étrange pour ce passionné d'archéologie. Voudrait-il nous faire prendre des vessies pour des lanternes ?
Certains disent qu'il s'agit de la tête d'une femme de l'époque Gallo-Romaine, une sculpture plus récente que le menhir sur lequel on l'a détachée pas impossible et certain même.
Un trou au sommet du crâne n'est surement pas sans rapport avec une ancienne coutume mérovingienne qui consistait à pratiquer une trépanation sur les morts pour faciliter le départ vers l'au-delà.