L’alcool avec modération
Par Dany Desjardins
«Prendre un verre de bière mon minou, prendre un verre de bière right through». Je pense que tout québécois(e) qui se respecte connaît cette chanson. Et ce n’est pas pour dire, nous l’honorons de tout notre cœur. Au Québec, nous aimons boire. Nous sommes de bons vivants après tout! Mais qui dit boire de tout son cœur dit répercussion sur la santé, à court comme à long terme. Il faut par contre savoir se contrôler et apprendre à se connaître afin de minimiser l’impact en tout point.
Apprendre à se connaître.
Se connaître, c’est une chose qui doit être élémentaire dans notre vie, car qu’on le veuille ou non, nous sommes «pognés» avec nous-mêmes pour le reste de nos jours, alors pourquoi ne pas prendre la peine dès maintenant de connaître ses propres limites. Les disciplines d’entraînements ainsi que le sport en général reflètent bien TOUTES les sphères de la vie que nous devons apprivoiser. Je le répète à chaque semaine, mais tout à un lien. Connaître ses limites c’est savoir se dire «J’en ai assez» ou encore «J’ai fais ce que j’ai pu…». C’est de reconnaître les signes de détresse que nous lance notre corps. C’est d’apprendre à s’aimer et de se connaître de A à Z.
L’alcool, lorsque nous en abusons, a aussi des effets néfastes sur l’entraînement. Une consommation peut suffire à vous ralentir dans l’entraînement. Le foie ainsi que les reins travaillent en étroite collaboration, afin d’éliminer ces toxines de notre corps, pour nous permettre de performer de nouveau comme des athlètes. Mais nos organes nous rappellent également que la santé a un prix.
Boire avec modération.
Je ne vous le cacherai pas, j’aime boire, socialement. Les vendredis. C’est tellement «in». Mais en même temps, même si je me sens «party», mon corps me rappelle assez rapidement qu’il ne supporte pas très bien l’alcool. Et à 26 ans, je me rends compte que mon body est beaucoup moins tolérant qu’il le fût à 18 ou 19 ans. Ce qui est normal, c’est ce qu’on appelle vieillir. Cependant, je me suis vite rendu compte qu’après une soirée partiellement arrosée, mes performances sportives sont réduites de plus de la moitié. Pour ne pas dire presque nulles. Il est possible de ressentir un effet de lenteur, de lourdeur. D’enfler par moment, mais aussi au niveau de l’estomac, lorsqu’on court, ce n’est pas très jojo. Il y a aussi le souffle qui est grandement diminué.
Il n’est pas interdit de consommer de l’alcool lorsqu’on s’entraîne, mais il faut se rappeler qu’il serait idéal de se limiter à 10 consommations hebdomadaires chez la femme et 15 chez l’homme, si vous désirez fêter avec vos amis. Il serait préférable de ne pas en prendre du tout lorsque nous avons un but d’entraînement ou pour notre santé en général, mais vous savez quoi ? IL FAUT PROFITER DE LA VIE.
Il n’est pas impossible de prendre une limonade grenadine ou une boisson gazeuse, voire même un verre d’eau quand vous sortez au restaurant ou dans une soirée entre amis. Ça serait «doll» je le sais, par contre, d’un autre côté, se réveiller le lendemain matin, en forme à 110%, prêt à mettre ses souliers de course et courir comme s’il n’y avait pas de lendemain, ça ne vous tente pas? La modération a bien meilleur goût, mais la santé encore plus.
A jeun-ement vôtre,
Dany