Comme deuxième sujet je me propose de terminer de vous parler des compléments de réponses que je compte apporter à mon CANDIDE habituel sur diverses évolutions possibles de l’univers …Et à ce propos , en réponse à un commentaire d’un lecteur hier , je tiens à souligner que si ( je le cite) « les hommes ont toujours préféré l'idée d'une création finalement bien plus sécurisante et adaptée notre expérience de la "naissance", du début d'un processus, d'une origine que l'on peut situer. Nous sommes incapables de vivre et de penser dans l'éternité. » je m’écarte de la définition courante du terme « éternité » et je ne fais pas personnellement de différence entre une « éternité continue » et une « éternité à cycles , a boucles, à multivers » , etc. ( improuvables d’ailleurs à tout jamais !)…
« Ah ( rétorquez-vous) ne savez-vous pas OLIVIER que le « temps n’existe pas !Qu’il n’est qu’illusion ??! »( EINSTEIN / ROVELLI /ELISHEAN etc. ).Fichez moi la paix avec vos distinguos ! Je me rallie a la conclusion d ‘Etienne KLEIN «Le temps fabrique de la durée mais pas nécessairement du changement ….. Je précise en outre que pour ce qui concerne les constituants de l’ « éternité » , je considère que le terme est bien mieux définissable par la THEORIE MATHEMATIQUE DES ENSEMBLES et par conséquent si un modèle d’univers tel que OSCAR par exemple comprend des phases temporelles d’ « 'état stochastique sans masse-espace-temps-spin » elles rentrent cependant comme éléments de l’ensemble « Eternité de l’Existant » ( tout temps « immobile » devient un élément neutre de l’ensemble) ….Plus brièvement exprimé , mon « éternité »à moi a la puissance du continu mathématique mais ne signifie pas nécessairement « continuum dynamique de la flèche du temps physique ».Il en est de même d’ailleurs dans le premier modèle de la « gravité à boucles » de LEE SMOLIN où la flèche du temps est ramenée à la taille du sub quantique de PLANCK et peut être nulle pour certaines boucles et active (≠0) pour d’autres …….. ETC
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Pour revenir à l’obsession de mon CANDIDE sur la destinée de notre univers , je me vois forcé d’en revenir à l’utilisation d'un modèle cosmologique et je choisis le Standard c’est à dire le biais de la théorie de la Relativité générale. Celle-ci fut en effet complétée pour décrire l'évolution d'un univers homogène et isotrope, par l'intermédiaire des équations de Friedmann et certains de mes lecteurs ne manqueront pas de me le reprocher car la simple vision du ciel nocturne semble montrer tout le contraire avec du noir ici et du brillant là ! ! !
Comme je l’ai dit récemment par une lapalissade quand le taux d'expansion sera nul l'expansion s'arrêtera !. L'équation dictant la valeur du taux d'expansion de l'Univers, noté H, est une des deux équations de Friedmann. Elle s'écrit :
3 {H²/c² + K/a² = 8∏ Gρ/c4
où c est la vitesse de la lumière, K / a² la courbure spatiale, G la constante de gravitation et ρ l'ensemble des densités d'énergie des différentes formes de matière qui emplissent l'univers. La courbure spatiale représente la forme géométrique de l'espace et je vous ai raconté et montré en graphique les divers cas de courbure possibles . Mais tout ceci ne suffit pas à contenter mon CANDIDE ! Et que l’univers se gonfle et se dilue à l’infini ou s’écrabouille en BIG RIP à un moment donné, il s’en moque !…En revanche, ce qui pourrait le captiver , c’est la fin fantomatique d’un univers a la DOMINIQUE MAREAU où tout retournerait peu à peu à un chaos brumeux globalement nul d’OSCARS 1D !
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Redevenons donc plus précis pour CANDIDE en parlant du cimetière possible des particules de masse pour un univers se diluant à l’infini ….. Dans les années 1970, le cas a été étudié par l'astrophysicien Jamal Islam et le physicien Freeman Dyson. Puis, dans leur livre « Les cinq âges de l'Univers »( 1999), les astrophysiciens Fred Adams et Gregory Laughlin ont divisé le passé et l'avenir d'un univers en expansion en cinq époques….Je vous passe les détails en me recentrant sur l’essentiel des questions de CANDIDE ….Tout va dépendre alors de la stabilité du proton et je vous ai appris qu’ aucune manip de mesure de temps de vie du proton n’est envisageable car la valeur de celui-ci oscille entre 1041 années et 101500 années …… Je vous présente alors en échelle log du temps le graphique résultant des calculs de ces auteurs
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Et pour vous montrer a quel point l’évolution des résultats ( celle de la collaboration PLANCK en particulier risque de changer les résultats de calculs , je vous encourage a les comparer a ce dernier graphique présenté il y a deux semaines
N arretons surtout pas de douter !
a suivre