Critiques Séries : Les Experts - Contrat à risques

Publié le 20 mai 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Les Experts // Saison 15. Episode 9. Let’s Make a Deal.


La résolution du cas de cet épisode m’a légèrement ému. Disons que je ne m’attendais pas du tout à quelque chose de ce genre là mais l’on sent aussi avec la scène finale de l’épisode que l’on prépare petit à petit le départ de George Eads. Bien que ce dernier n’ait jamais fait de vagues dans la série, il va me manquer terriblement. Car c’est un personnage historique qui a fait partie de moments historiques de la série (notamment car ce fût la star de l’épisode de Quentin Tarantino par exemple). Cela me fait d’ailleurs penser que CSI n’attire plus vraiment l’oeil comme fût un temps quand tout le monde disait en être fan, presque pour paraître cool aux yeux de tous. Mais personnellement, malgré des épisodes ratés et des saisons douteuses, je n’ai jamais tourné le dos à CSI qui fait partie de mes premiers émois sériels. Je l’ai déjà dit à plusieurs reprises ici et là mais CSI est une série que j’ai toujours adoré suivre depuis que je l’ai découvert. Elle fait partie de ce que j’ai vu de plus intéressante dans le registre policier quand j’étais plus jeune. Mais trêve de plaisanterie, cet épisode se concentre sur une affaire de meurtre en prison. Ce n’est pas un univers que l’on a pour habitude de voir dans CSI mais qui est très bien exploité dans cet épisode.

La réussite de cet épisode on la doit en grande partie au talent de Elizabeth Devine qui a jamais écrit pour une autre série qu’une série de la franchise CSI. Elle prouve avec cet épisode que l’on peut revenir à quelque chose de plus classique sans pour autant perdre l’identité actuelle de la série. Cet épisode m’a rappelé les premières saisons de la série et pour cause, il y avait déjà eu un épisode de ce genre là lors des toutes premières saisons si mes souvenirs sont bons. Et si ce n’est pas dans CSI, c’est dans son spin off CSI Miami. L’épisode met en lumière l’univers carcéral et nous fait une assez belle proposition dans le genre. Ted Danson apparaît comme le chef de fil parfait mais c’est Nick Stokes qui est réellement mis sous les projecteurs. J’ai trouvé cet épisode assez touchant au delà de l’enquête qui est menée. Le but est clair puisque la résolution amène forcément son lot de bons sentiments. CSI fait les choses soigneusement. Après tout ce n’est pas facile de parler de viol, surtout dans une série comme CSI qui a tendance à sortir les grosses ficelles émotionnelles à certains moments. Mais là étrangement non et c’est en grande partie pour cela que je me suis souvenu des débuts de la série en regardant cet épisode.

Le prisonnier tué dans cet épisode est tout de même quelqu’un d’assez étrange finalement car le twist final ne colle pas forcément avec ce que l’on apprend au départ : c’était un informateur pour la police qui avait pour second boulot d’être… informateur pour… le FBI. Franchement, c’était assez sarcastique comme retournement de situation jusqu’à ce que le dernier retournement, celui de la fin, vienne casse l’ambiance et délivre alors l’une des moments les plus émouvants de la saison. Brad Tanenbaum met tout cela en scène avec l’aplomb nécessaire. Il faut dire que ce dernier connait très bien la série lui aussi étant donné qu’il a déjà mis en scène des épisodes plus âgés de la série (sa première réalisation date de 2007 tout de même). Il a donc eu le temps d’apprendre et surtout d’éviter de tomber dans le grossier et les images gores qui veulent trop en montrer. J’ai toujours préféré un bon épisode de CSI qui sait rester sobre. Et c’est justement ce que j’ai eu dans cet épisode. Tous les personnages sont utilisés judicieusement, sans jamais trop en faire et c’est l’une des réussites de cet épisode qui me donne envie de faire confiance à la suite de la saison mais ce n’est qu’un épisode indépendant.

Note : 8.5/10. En bref, cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un aussi bon épisode de CSI me rappelant avec nostalgie les débuts de la série.