CSI : Cyber // Saison 1. Episodes 10 et 11. Click Your Poison / Ghost in the Machine.
Contre toutes attentes, CSi : Cyber a été renouvelée pour une saison 2. Je pense que CBS a renouvelé cette série d’une part car c’est une série rentable à l’international (du fait qu’elle s’appuie sur une franchise connue), qu’elle ne doit pas coûter une fortune en dehors de Patricia Arquette et James Van der Beek (et peut-être Peter MacNicol, et encore ce dernier n’est plus aussi bankable qu’il y a quelques années) et que c’est une production maison. Les audiences ne sont pas exceptionnelle mais bon, qu’importe, j’ai l’impression que les chaînes renouvellent plus par besoin pour les studios américains qu’autre chose. Ces deux épisodes rappellent donc une fois de plus que CSi : Cyber n’est pas la série que j’attendais. Dans « Click Your Poison », l’agent Avery Ryan et son équipe enquêtent sur la mort d’un homme après avoir pris son traitement. Le traitement qu’il a pris, il l’a acheté sur un site internet et franchement, je trouve que cela fonctionne plutôt bien. Mais le problème de cette histoire c’est qu’elle ne change pas du tout de ce que CSI peut déjà nous offrir. On a donc l’impression que CSi : Cyber n’a de cesse de reprendre des vieux cas de la série mère à sa sauce afin d’en faire des trucs qui se rapprochent beaucoup plus de CSI que d’autre chose. Je me demande si ce n’est pas de la faute de CBS.
En effet, si CBS a vu en ce spin off un moyen de se renouveler, ce n’était pas pour faire quelque chose de complètement différent. En effet, CSi : Cyber a fait encore une fois les mêmes choses et nous a donc proposé des enquêtes qui petit à petit se sont plus rapproché de CSI que d’une quelconque série originale qui nous avait été présenté au départ. De plus, Anthony E. Zuiker a une vision de la technologie très passée. La série semble datée et n’inclue pas de la meilleure façon la modernité. S’il y a de bonnes séquences et cela grâce à la mise en scène de Danny Cannon qui délivre le visuel de cette série depuis des années maintenant, je trouve dommage qu’il n’ait pas cherché à faire des choses légèrement différentes, et surtout qu’il n’ait pas apporté une vision moderne des choses. Tout semble vieillot, dater d’un autre temps alors que la série se déroule en 2015. C’est là qu’il y a un véritable problème et la mécanique de la série ne l’aide vraiment pas. Par ailleurs, « Ghost in the Machine » est un titre que je connais bien car c’était aussi le titre d’un épisode de X-Files (le 1.07 pour être exacte). Je dois avouer que cela m’a fait légèrement sourire et seulement sourire car l’épisode en lui-même n’a pas non plus grand chose à nous raconter au delà du cas de la semaine.
Cette semaine, dans cet épisode l’équipe cyber du CSI doit trouver un tueur qui pirate des jeux en ligne afin de piéger les joueurs. C’est presque intéressant car ce que veut raconter cet épisode est dans une fond très intelligent mais cela ne fait malheureusement pas tout et je reste toujours aussi perplexe face au potentiel plus que maigre de la série. Elle a beau avoir des personnages et des histoires potentielles à raconter avec eux, elle n’en fait rien. On se contente alors de quelques discussions qui n’ont rien de très personnelle et qui ne cherchent donc pas à nous attacher aux personnages et à l’univers. L’attachement que j’ai pour CSI et les autres séries de la franchise (sauf celle-ci) s’est rapidement créé grâce au côté chaleureux qu’il y avait dans les équipes. La première saison des Experts : Miami par exemple avait souffert légèrement du même syndrome que CSi : Cyber durant sa première saison. La saison 2 était alors devenue complètement différente dans le sens où la série s’est alors transformée en une véritable série d’action. Ce que je trouve dommage avec CSi : Cyber c’est qu’elle retombe dans les travers d’une autre série spin off. Ce n’est pas comme si les scénaristes n’étaient pas déjà informés des problèmes inhérents à une telle série. Si seulement on nous attachait plus aux personnages, qu’il y avait du second degré, alors CSi : Cyber pourrait devenir une série intéressante. Là elle ronronne à chaque épisode dans ses cas de la semaine respirant la naphtaline.
Note : 4.5/10. En bref, on continue de manquer d’air au milieu de cette série respirant la poussière.