Son court métrage raconte les tentatives désespérées d'un bobo parisien à trouver une activité lui permettant de diminuer son stress. Il essaiera de faire de la gym sur les berges de Seine pour finalement se mettre au vert en se baladant dans une forêt de banlieue. Mais quoiqu'il fasse, il lui est difficile de trouver l'activité qui le déstresse.
Thomas Grascoeur a également fait un parallèle avec le microcosme des fourmis, au début et à la fin du film. Une idée originale qui montre l'état d'esprit au début et à la fin des aventures de notre bobo parisien. Et puis, le monde des fourmis est assez représentatif de notre monde, n'est-ce pas ?
Le peu de dialogue peut être déconcertant mais l'acteur principal offre une telle palette d'expressions que les mots sont inutiles pour comprendre ses impressions, son ressenti.
J'avoue que le début m'a quelque peu déroutée mais j'ai vite oublié cet aspect du film grâce au côté cocasse des situations qui m'a bien fait sourire. Je suis même ressortie de la projection avec l'envie de lire la nouvelle de Maupassant.
Il s'agit là du premier film de Thomas Grascoeur, qui sera d'ailleurs présenté à Cannes pour le Short Film Corner et vient notamment de trouver un distributeur. Voilà qui annonce de belles perspectives pour ce jeune réalisateur. Je lui souhaite de belles réussites.
En attendant la diffusion des dimanches d'un bourgeois de Paris, voici un teasing.
Les dimanches d'un bourgeois à Parisun court métrage de Thomas Grascoeur, d'après une nouvelle de MaupassantAvec Henri Rizk, Sylvia Maria Alves, Clément Chauvin, Déborah Dulniau, Floriane Jourdain