Une fois n'est pas coutume, après son tour du monde des grandes villes (Londres, Barcelone, Paris, Rome), le metteur en scène new-yorkais a posé sa caméra dans une université de campagne. Le cadre simple de cette petite ville sert une intrigue plus complexe, qui prend corps autour d'un Joaquin Phoenix (Abe Lucas) en perte de confiance.
Le réalisateur a choisi Emma Stone et Parker Posey pour semer le doute existentiel et affectif dans la tête du professeur de philosophie qu'il incarne. Après Magic in the Moonlight, le dernier film de Woody Allen, on retrouve Emma Stone (Jill Pollard) dans le rôle de la confidente et de l'étudiante brillante. Parker Posey (Rita Richard), qui convoite le même homme, joue, elle, la collègue esseulée un brin délaissée en ménage.
Woody Allen confesse être séduit depuis ses débuts par la philosophie, dont il explore volontiers les thèmes, dans des films comme Guerre et Amour, Crimes et délits, ou Match Point. " Depuis que je suis tout petit, je suis attiré, pour je ne sais quelle raison, par ce qu'on appelle en général, les " grandes questions existentielles ". Cette fascination est liée, aussi, à la découverte de l'œuvre d'Ingmar Bergman à l'adolescence, dont la profondeur faisait écho à des penseurs encore inconnus d'un jeune Woody Allen (Nietzsche, Kierkegaard). Depuis, le cinéaste tourmenté n'a de cesse de nourrir, dans sa filmographie, cette passion pour la philosophie.
(source: Site officiel Festival )
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