Au départ, le travail devait se faire dans un espace vide de décor. La variété des lieux des histoires a obligé à introduire des espaces délimités mais mobiles.
De plus, il fallait créer des conditions ‘naturelles’ obligatoirement liées à certains passages : la nuit, le jour et les saisons. Une attention particulière est portée aux éléments de la nature: la forêt, le froid, le lac et les sons pour placer le public dans une ambiance portant sur l’isolement de ceux qui vivent leur vie à côté d’autres mais sans rien partager avec personne.
L’enjeu était de recréer l’atmosphère du parc à mobil-home oscillant entre scènes intérieures et extérieures en gardant une fluidité d’enchainements permettant in fine aux « visiteurs » (le public) de comprendre l’histoire.
Nous avons mis en place un espace de jeu particulier dans une pénombre quasi-omni présente et avec une bande-son adaptée afin d’impliquer le spectateur dans quelque chose de plus intime.
La Dame aux cochons d’Inde et le Pêcheur se jouent en salle et sur scène, au milieu des spectateurs, qui comme des voisins assisteraient plus ou moins volontairement aux rebondissements de chaque histoire.
Les décors sont crées par Marc Laurent, qu’on remercie très chaleureusement pour son implication dans chacun de nos spectacles. Cette année encore, il s’est surpassé, adaptant une table de ping-pong représentant l’espace intérieur d’un mobil-home, créant la cabane du pêcheur ainsi qu’une voiture magique…