sur des boat-people, des Bengali en quête d'une terre lointaine l'Australie, sont ravitaillés par hélicoptère en pleine mer, alors que personne ne veut d'eux, ces hélicoptères sont là juste pour la photo...
En équilibre ****
il y a une scène extraordinaire pour moi dans ce film ; Albert Dupontel est allongé sur le ventre semble t-il endormi dans la mi-obscurité, Cécile de France, la porte étant ouverte sans bruit s'apprête à déposer une carte mémoire d'enregistrement, sur la table de chevet, bien en évidence, et il lui saisit le bras... c'est une scène d'amour filmée comme pour un thriller pour que l'angoisse s'arrête.
Léonie est en avance ****
une pièce dont j'avais un souvenir partiel et qui là est en plénitude avec toute sa cocasserie mais avec aussi de la cruauté, ainsi cela réverbère en nous. Bravo à la générosité des acteurs qui passent la rampe dans ce petit théâtre que j'affectionne depuis si longtemps : Le Guichet Montparnasse
http://www.billetreduc.com/les_critiques.htm?eid=1303904
Disparition... présence-absence : Olivier Crouet 1959-2015
Je voudrais parler avec toi d'hier(tous les hier se rejoignent) Les anges ne sont que des morts-vivants. Le plus beau c'était ce cercueil blanc plein de graffitis, et ce cœur de roses rouges de sa Val. et de ses deux enfants et de C. refusant d'aller au devant du trou : la fosse funéraire et Véro. forte avec les deux grands devenus des adultes : L. et F., de P. et J-L figés dans leur peine, père et fils, N. étouffant sous sa veste de larmes mais gardant le sourire et toi me prenant par la taille après avoir écrit : salut l'ami l'artiste et le musicien, sur le cercueil brillant... 3h de tristesse compacte indissoluble.
Asia Minor concert 33 ans après*****
"c'était super, une communion avec un public nombreux d'une qualité d'écoute rare, la musique rock progressive de tous les rêves dont celle implacable des percussions. La voix de notre beau- frère est la même qu'il y a plus de 30 ans à mi-sons graves et médium qui glisse dans nos têtes. Un "live" avant cela ne m'avait jamais touché autant : la basse, les claviers, les guitares et la flûte traversière nous envoûtent. Retrouvailles. Aucun de mes amis était là. Théâtre différent de musique. J'espère qu'il y aura une autre fois .... "
Pierre Kandel : Contrairement à ce que pourrait laisser penser la photo, Lionel ne DORT pas. Il réfléchit. Et il ferme les yeux parce que dans sa tête, il a en Cinémascope (et même en IMAX) la quasi totalité des 47 millions et demi de coups qu'il doit prodiguer pendant le morceau. Ces 47 millions et demi de coups sont personnifiés dans l'espace immense de son esprit par autant de couleurs différentes, chacune à plus ou moins d'intensité et plus ou moins de grosseur. C'est ce qu'on appelle du génie. Comme Mozart, quoi. Et il a préparé ça méthodiquement dans sa tête seulement 15 SECONDES avant l'exécution du morceau !"
Lionel Beltrami : Pierre : LOL, si je puis me permettre cet acronyme que j'utilise fort peu ! Malgré tout, il y a un peu de cela tout de même dans ce que tu écris à mon sujet, sauf que contrairement à ce que tu mentionnes à la fin, c'est sans nul doute davantage instinctif que préparé. émoticône smile
Un nouveau chat : Dora en images
un dessin d'Anouch Bakirel
Caprice*****
http://www.etoile-cinemas.com/pagode/film/68271/video/
Caprice si vous aimez le théâtre, les acteurs de théâtre, le burlesque, si vous êtes tombé amoureux une fois dans votre vie d'un homme, d'une femme, d'un acteur, d'une actrice. C'est une éducation sentimentale drôle et avec un inimitable sens du recul. Embrasser une actrice qui vient d'embrasser en scène devant tout un public un acteur. Qui aimer la femme l'actrice... Allez-y vite il est en train de disparaître de nos écrans ... J'en veux même au critiques qui ont failli me détourner de ce film.... en critiquant par exemple la fin ?! mais quelle fin ont-ils vue...
La tête haute*****
La tête haute, un autre film que j'ai vu à Paris, un film avec Elizabeth Mazev et Catherine Deneuve qui m'a cueillie. Et je ne me suis toujours pas ramassée. Le jeune homme est si généreux de tout son jeu de toutes ses forces, j'ai tellement aimé ce film sentimental, politique, judiciaire, humain, néoréaliste un peu à la Xavier Dolan sans affectation aucune et comment l'oublier avec Sara Forestier dans le rôle d'une mère sans dents... Fantine de notre temps... si percutante.
Elizabeth Mazev Elle est géniale Forestier non?? Moi elle m a cueillie!!
J’aime · Répondre · 14 mai, 00:12
Nathalie Feyt
Oui mais tous, mais toi aussi et pourtant je te connais ce regard sur eux a l'hosto, Sara Forestier, elle est hors limites de jeu, de jugement et capable d'une violence en rupture d'une grande sensualité dans ce film elle fait réagir tous les spectateurs. C'est vraiment un film que je ne regrette pas d'avoir vu au plus vite, je savais qu'il m'attendait ! C'est un cinéma bouleversant et pas racoleur sur un sujet on ne peut plus présent.
J’aime · 1 · 14 mai, 00:44
Nathalie Feyt que fait-on pour les jeunes gens avec un avenir, sans culture, sans éducation et qui n'ont eu aucune alternative que la violence et la victimisation comment faire resurgir le lien l'attachement et comme il est dit dans le film celui ci est blanc et très beau...
Olivier Steiner des nouvelles ? en isolement des mots-maux, je vais le voir lundi AM en clinique psychiatrique avec des crêpes et du jus de pomme. Un tel ami écrivain rassembleur de tant de singularités créant films, soirées lancement, lectures, pas ange non pas encore, mais vivant-mort....si je pouvais en vouloir à quelqu'un...
TRANSPARENT une nouvelle série de trans-lucides
*****Une série qui ferait qu'on pourrait passer sa vie à regarder celle, filmée, des autres et se mettre en pause, pour vivre ivre un peu.... comme eux, sa vie, un amour qui n'en finirait pas.
la PhilarmonieMerci mon tonton pour ce voyage au cœur de la musique et comme dans un ciel au milieu des étoiles dans ce lieu magique navette interstellaire : la Philarmonie, j'étais si bien placée. Les mélomanes qui se retrouvent BCBG sont drôles, abonnés l'une d'entre elles a dit c'est qui déjà ? personne ne retrouvait et tout à coup Jean Nouvel ! Ma voisine m'a dit pour un baptême, il y a un beau programme. Elle avait sacrément raison. La Philarmonie 1(grande salle) cet endroit est magistral comme Mozart et Mahler, (surtout Mahler) qui s'y donnait avec un chef d'orchestre hallucinant Jaap van Zweden. Sa précision, son intensité, sa légèreté, je ne pouvais le lâcher des yeux. C'est une cathédrale aussi avec le chœur derrière l'orchestre mais au balcon l'orgue accrochée encore plus haut. La musique cette musique ne nie t'elle pas la pesanteur. Concerto pour piano n•20 et Das klagende lied, version originale en 3 mouvements de Gustav Mahler : oeuvre de jeunesse lors de ses premières amours contrariées, il écrivait à un de ses amis : "Si tu connais sur terre un seul homme heureux nomme le moi vite avant que ne disparaisse le peu de courage qui me reste."
Pour sortir de cette ruche nulle gêne les sorties sont multiples et larges, j'ai eu l'impression de revenir de loin quand j'ai essayé de raconter à mon compagnon.
la ballade plantée
Festival de Cannes
Ollivier Pourriol
DANS LA QUEUE (conversations cannoises)
- J'ai toujours rêvé de faire une chanson avec des morceaux de conversations attrapées au vol.
- Tu veux dire en écoutant tes voisins au café ou au restaurant?
- Ou dans la rue. Tu passes et tu entends une phrase, ou un bout, qui devient très mystérieux juste parce que tu n'as pas le contexte. On peut être banal et mystérieux en même temps.
- Ça s'appelle le mariage. Tu as vu le film de Garrel à la Quinzaine des réalisateurs? L'ombre des femmes.
- Beau titre. Pas vu, pas pu entrer.
- Ah bon?
- J'ai fait la queue pourtant, mais je n'avais pas de bagde.
- Pourquoi tu faisais la queue alors?
- Parce que j'avais acheté mon billet.
- Et tu n'as pas pu entrer?
- Ben non. C'est le principe. Si tu n'as pas de badge, tu peux acheter un billet. Mais tu n'es pas sûr d'entrer. Il faut faire la queue. Mais comme avant toi, il y a tous les badges prioritaires qui passent, genre les gens comme toi, à la fin tu n'es pas sûr de pouvoir entrer.
- Et pourquoi ils vendent des billets alors? C'est complètement con.
- Non, c'est complètement Cannes. Tu connais mieux que moi. Mais tu peux réutiliser ton billet pour une autre séance.
- Où tu n'es pas sûr de pouvoir entrer non plus.
- Voilà.
- Tu veux dire que tu peux faire tout le festival avec un seul billet.
- Exactement. Mais sans voir un seul film.
- En même temps c'est économique. Et si tu n'arrives pas à voir un seul film cette année, ton billet est valable pour l'année prochaine?
- Je ne suis pas sûr de revenir.
- Tu sais, même avec mon badge presse, l'année dernière j'ai fait deux fois la queue pour rien pour le même film.
- En même temps c'est bon signe.
- Pourquoi?
- Au moins tu sais que c'est un bon film. Si tout le monde veut le voir... C'est la sagesse des foules.
- Tu veux dire que tu préfères faire la queue pour ne pas voir un bon film plutôt qu'en voir un mauvais?
- J'aime bien faire la queue. On s'habitue. On fait des rencontres, on papote. On entend des choses. A défaut de voir des films. Je travaille à mon projet de chanson... Et sinon le Garrel c'était comment?
- Une histoire de couple très banale, et mystérieuse donc. En noir et blanc. Avec Clotilde Courau et Stanislas Merhar, excellents tous les deux. Avec une voix off très drôle de méchanceté froide. J'ai beaucoup ri. Ça ressemblait à un film de Truffaut ou de Jean Eustache. La peau douce + La maman et la putain. Le comique du couple est passé à la moulinette. Un peu à la Flaubert, tu vois, quand il se fout de la gueule de Madame Bovary.
- Ah bon? Flaubert se fout de la gueule de Madame Bovary?
- Oui, dans ses manuscrits, il mettait des notes en bas de page. Pas publiées. C'était entre lui et ses personnages. Là, Garrel fait pareil avec la voix off.
- Truffaut aussi faisait ça, non? Le commentaire des états d'âme de ses personnages. Ça fait naître de l'ironie. Ou de la beauté. Ou les deux.
- Oui, le film est beau aussi. Il n'est pas que drôle. Et quand il est comique, c'est comment dire? Du comique de vérité.
- C'est drôle parce que c'est vrai.
- C'est marrant que tu trouves ça drôle.
- Tu peux redire cette phrase? Je vais la prendre pour ma chanson.
- Quelle chanson?
- Celle avec des bouts de conversations.
- Tu sais qu'Apollinaire faisait déjà ça. Des poèmes-conversations. Avec des bouts de phrases attrapées dans la rue. Mais si tu fais ça à Cannes, ça va être compliqué. Avec tous les professionnels du cinéma qui traînent dans le coin...
- Qu'est-ce que ça change?
- Ils vont tous vouloir partager les droits d'auteur. A chacun sa part du gâteau. Et si tu attrapes une phrase en anglais, tu auras peut-être un procès d'un grand studio américain.
- La classe! Bon, je te laisse, il faut que j'aille faire la queue.
- Pour voir quel film?
- Je ne sais pas. Je vais peut-être retenter ma chance pour le Garrel. Avec ce que tu m'en as dit, même si je n'entre pas, je me dirai que je n'ai pas fait la queue pour rien. Et puis vu le sujet, je suis sûr que dans la queue je vais entendre des phrases qui en valent la peine.
- Tu prends des notes?
- Je commence aujourd'hui. On va voir ce que Cannes peut produire comme poèmes-conversations...
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et donc un blog de promeneuse solitaire, j'ai bcp aimé l'imaginer, comme si je lui tenais la main....
http://chroniquecannes2015.tumblr.com/post/119096882408/vendredi-15-maiChronique d'un festivalier presque ordinaire#Cannes2015 par Fanny-Gaëlle Gentet, quelqu'un comme vous et moi (surtout comme moi, puisque c'est moi)
"Alors que j’avais la tête dans les nuages essayant de photographier les mouettes en plein vol, l’un des éboueurs le sourire jusqu’aux oreilles me fait des grands signes pour que j’enlève mon casque, je m’exécute, il me dit de « ne pas regarder en l’air », il insiste même : « Il faut regarder le sol ! Regarder le sol ! ». Il brandit un billet de 500€, vous savez les billets violets qu’on ne voit qu’au Monopoly, il brandit le billet dans une main, son balai dans l’autre, il vient de le trouver au sol! 500€ fucking euros! Probablement un festivalier bourré (de tunes et d'alcool) qui l’a fait tomber la veille et s'en est, évidemment, pas rendu compte, moi non plus quand je perds mes centimes je ne m’en rends pas compte. Je crois n’avoir jamais été aussi contente pour quelqu'un d’autre qu'à ce moment-là. Je continue mon chemin tout sourire."
Soirée de soutien à la LIBRAIRIE de Philippe Honoré à CHAMPIGNY
"Philippe HONORE" <[email protected]> a écrit :
Bonjour à tous !
L'Association "Vivre pour Lire" vient d’être créée.
Elle a pour but de promouvoir le livre et de soutenir les librairies indépendantes.
Ces dernières souffrent d'une concurrence importante liée aux achats sur internet,
et à la baisse de fréquentation liée aux budgets de plus en plus serrés qui sont les nôtres.
Pourtant, avoir une librairie dans son quartier, pouvoir flâner et être conseillé dans ses achats : n’est-ce pas essentiel ?Notre premier projet est d'organiser une soirée de soutien au profit de la Librairie Honoré, seule librairie de Champigny sur Marne.
En effet notre librairie rencontre de graves difficultés financières et si nous voulons qu'elle reste ouverte, nous devons nous mobiliser.
VENEZ NOMBREUX
VENDREDI 19 JUIN 2015
A 19h30
LIBRAIRIE HONORE
11 RUE ALBERT THOMAS
94500 CHAMPIGNY SUR MARNE
Petits et grands, amis, voisins, cousins, collègues, surtout faites passer le mot : Soyons nombreux à dire que nous ne voulons pas voir notre librairie disparaître !
Vous pourrez à cette occasion adhérer à notre association.
Montant minimum de l’adhésion : 10€ et/ou dons à l’Association
Mail : [email protected] Facebook : association vivre pour lire
CLASH au Lucernaire
oui c'est bientôt et ce sont nos élèves à Philippe Person et à Nathalie Feyt
Le Chat Botté, dont Sophie Balazard a fait la mise en scène, à Avignon cet été. Théâtre Artebar (placePie) tous les jours à 11h30. Qu'on se le dise ! http://compagnie-picrokole.com/
voilà je n'ai rien oublié à mon carnet de bord : souvenirs en train de se faire.... pourquoi je mélange tout car il y a de plus en plus de compartiments culturels et déjà que nous sommes tous isolés alors je mélange les genres et la vie.