Les chercheurs de l’Université de Jaén (Espagne) ont soumis 38 adultes bénévoles, en bonne santé, à différents niveaux de pression d’une machine à » appuyer sur les ongles » destinée à simuler la douleur. Avant la pression, les participants étaient invités à inhaler lentement ou à retenir leur souffle après une profonde inspiration.
Les chercheurs ont comparé les évaluations de la douleur (autoévaluée sur l’échelle de Likert) avec les deux modes de respiration pour 3 niveaux d’intensité de douleur, personnalisés en fonction de la sensibilité de chaque participant. L’analyse montre que,
· l’intensité de la douleur est toujours plus élevée dans le groupe respiration lente vs » retenir sa respiration « ,
· ces résultats valent pour les 3 seuils de douleur testés,
· les 2 exercices de respiration ralentissent le rythme cardiaque.
Retenir son souffle, avant un événement douloureux, permet de réduire la perception de la douleur, et mieux qu’en ralentissant sa respiration. L’effet semble ici indépendant du niveau de douleur testé.
Bref, une méthode simple pour réduire la douleur, mais efficace uniquement en cas de douleur aiguë de courte durée aiguë, présente ou prévue. Comme une injection par exemple.
Source: Pain Medicine April 30 2015 DOI: 10.1111/pme.12764Breath-Holding During Exhalation as a Simple Manipulation to Reduce Pain Perception
CHIRURGIE et DOULEUR: Texter pour ne pas y penser–
DOULEUR? Croisez les doigts! –
DOULEUR: Crier permet de la soulager!-