" Toute poésie vraie est inséparable de la Révolution. " selon Michel Leiris.
Ouvrons le bal avec la révolution version The Beatles (1968, John Lennon) :
" Tu dis que tu veux la révolution, tu sais bien que nous voulons tous changer le monde (...). Tu me demandes une contribution, tu sais bien que l'on n'a jamais refusé mais si tu veux de l'argent pour ceux qui ont de la haine en tête, laisse moi te dire, mon vieux, que tu peux attendre. (...) Tu dis que tu changeras la constitution mais nous, on veut te changer la tête. Tu dis que ce sont les institutions (qui changent le monde), tu ferais mieux de libérer d'abord ton esprit. Mais si tu continues à porter sur toi des photos de Mao, personne ne te suivra, crois-moi ".
Ma révolution qui se veut une révolution verte, évoquée dans mon article " Nourriture et culture ", m'amène encore auprès des anglais qui disent :
" Les révolutions marchent sur des ventres vides. "
Ce proverbe est rejoint par les propos de Gustave Flaubert :
" Ah! la faim! la faim! ce mot-là, ou plutôt cette chose-là, a fait les révolutions; elle en fera bien d'autres ! "
C'est à craindre car notre planète ne suffit plus pour produire la nourriture nécessaire à l'ensemble des humains.
Jaurès pensait que, pour qu'il y ait révolution, il faut qu'il y ait conscience, et aux consciences, je m'adresse à elles à travers les mots de Georges Brassens :
" La seule révolution possible, c'est d'essayer de s'améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. "
Georges Brassens nous apporte une petite lueur d'espoir en ajoutant :
" Le monde ira mieux alors. "
Oui si chacun de nous décidait demain de vivre autrement, notre planète saurait se régénérer.
" Ceux qui lancent les révolutions sont toujours les cocus de l'histoire. " ?
A cette petite phrase que me souffle à l'oreille Daniel Cohn-Bendit, je rétorque, dans la politique l'écologie est toujours le cocu de l'histoire.