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"Ce n'est pas fini" est le mot d'ordre d'Hilary Clinton qui , devancée par Obama, veut continuer à y croire.
"Je suis du genre à penser qu'à chaque jour suffit sa peine. Nous prendrons mardi, puis le lendemain, comme ils viennent", a-t-elle déclaré dans son avion de campagne.
"Ma nécrologie politique n'est pas encore écrite et nous continuons", a-t-elle encore affirmé.
Les deux dernières primaires, mardi dans le Dakota du Sud et le Montana, attribueront respectivement 15 et 16 délégués pour la convention nationale du Parti démocrate, fin août à Denver.
Il ne manque plus que 45 délégués à Obama pour passer le seuil des 2.118 délégués nécessaire à son investiture. Il pourrait y parvenir rapidement grâce aux 180 superdélégués - permanents, personnalités et élus du parti libres de leur choix - qui ne se sont pas encore prononcés.
Le sénateur noir de l'Illinois compte lancer dès mardi soir sa campagne en vue de l'élection présidentielle du 4 novembre contre le républicain John McCain.
LA FIN?
"La fin", titre le site Drudge Report sous une photo montrant Clinton et son équipe de campagne sur le toit d'un pick-up sillonnant Porto Rico, ou elle a remporté dimanche la primaire démocrate.
La campagne menée par la sénatrice de New York dans l'île des Caraïbes a inspiré un autre commentaire au magazine en ligne Salon.com: "Clinton semble faire campagne dans une autre réalité."
L'entourage de l'ancienne First Lady, qui sait que son retard en nombre de délégués est désormais irrattrapable, souligne que Clinton a recueilli davantage de voix.
Mais l'affirmation porte à controverse car le décompte intègre les suffrages du Michigan, ou Obama n'était pas candidat car la primaire a été ignorée par la direction nationale du parti, tout comme en Floride, ou aucun candidat n'a fait campagne. En revanche, il ne prend pas en compte les caucus ou le sénateur de l'Illinois s'est souvent imposé.
La primaire de Porto Rico devait être l'occasion pour Clinton de renforcer son crédit auprès des superdélégués qu'elle cherche à convaincre de la soutenir. Mais la participation plus faible que prévu a terni sa nette victoire.
Sa fête de victoire dans la ville de San Juan, qui compte plus de 400.000 habitants, n'a attiré que quelques centaines de personnes.
Dans le même temps, Obama s'adressait à plus de 2.000 partisans dans la petite ville de Mitchell, au Dakota, qui compte 15.000 habitants.
Version française Jean-Stéphane Brosse
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