- que le microbiome est la communauté écologique commensale, symbiotique et éventuellement pathogène de microorganismes qui partagent notre espace corporel. Eh, oui ! On le sait d’autant plus qu’on les sent d’autant moins. Avant, on parlait de flores bactériennes naturelles, pour définir la même chose, ce qui est surement plus clair, mais pas plus visible. On pourrait penser que ce n’est pas palpable, et pourtant, elles représentent jusqu’à 1 kilo, ce qui n’est pas rien sur notre poids total. Elles sont, sur et en nous, entre 100 000 milliards à 1 000 000 milliards, ce qui fait quand même beaucoup, et assez léger à l’unité. Elles jouent un rôle de protection contre l'arrivée de flores non désirées et aussi un rôle dans certaines pathologies. C’est pourquoi il est essentiel de bien entretenir notre microbiome et que l’on dit que les antibiotiques, qui le perturbent, ce n’est pas automatique. Comment bien s’en occuper ? Le microbiome humain est encore assez mal connu, mais est l'objet de recherches internationales. Dès qu’on en saura plus, on en reparlera et on fera ce qu’il faudra en fonction de ce qu’on en aura su.
- que la marque française Bonduelle, vous savez, le fameux, quand c’est bon, c’est Bonduelle, a reconnu la présence de viande dans des boîtes de légumes. Sale coup pour les végétariens ou pour les allergiques à la viande. Mais penchons-nous un peu. Sur le sujet. Je le précise pour ceux qui me liraient accoudés à leur fenêtre au quinzième étage. Précisons les choses. La marque a reconnu que certaines de ses boîtes de légumes, et certains de ses produits surgelés et traiteurs, contiennent des traces de viande animale, qu’y ont été ajoutés des arômes d'origine animale. Nous avons donc affaire à un double piège. Non seulement les choses ne sont pas dites à ceux qui voudraient les éviter, ni non plus tout simplement à ceux qui voudraient le savoir, mais en plus, ce n’est pas systématique, c’est seulement dans certains produits. Je connais des jeux de hasard plus ludiques. Pour vous informer mieux, sachez que les produits concernés sont des flageolets, haricots verts et blancs, champignon à la Grecque ou encore épinards en branches à la crème fraîche. Et pour faire taire ceux qui voudraient ne pas se taire, Bonduelle précise que tout a été fait, je cite, en conformité avec la réglementation française. Y a-t-il recours possible pour ceux qui voudraient toutefois tenter un procès ? Dès qu’on en saura plus, on en reparlera et on fera ce qu’il faudra en fonction de ce qu’on en aura su.
- qu’une pétition rassemblant 1,17 million de signataires venant de 26 pays de l’Union Européenne demande à l'UE de mettre définitivement fin à toute forme d'expérimentation animale. On le sait, la recherche médicale fait encore très largement appel à des expériences sur les animaux. Les pétitionnaires parlent de barbarie. Les chercheurs affirment que les animaux aident à la recherche et à la compréhension des mécanismes humains et que toutes les précautions sont prises pour éviter toute souffrance. Les pétitionnaires rétorquent que tout ce qui est légitimé sur le plan scientifique est illégitime sur le plan moral et éthique. Les mêmes études seraient sans cesse réalisées, les essais cliniques sur l’homme ne confirmeraient pas nécessairement la validité des médicaments approuvés lors de l’expérimentation animale. De chaque côté, on entend des évidences. L’homme n’est pas une souris de 75 kilos. Une souris qui meurt c’est peut-être un enfant sauvé. La question est sans doute plus subtile, les méthodes alternatives à développer. Et si elles sont possibles à 100%, la question devrait pouvoir se régler. Quid de la pétition ? Une procédure formelle mise en place par le traité de Lisbonne en 2007 oblige la Commission européenne à écouter ce genre de requête et à y répondre dans un délai de trois mois. Dès qu’on en saura plus, on en reparlera et on fera ce qu’il faudra en fonction de ce qu’on en aura su.
samedi 16 mai 2015