Chicago Fire // Saison 3. Episode 23. Spartacus.
SEASON FINALE
Chicago Fire sait comment conclure une saison de façon efficace. Ce n’est pas l’épisode le plus passionnant de l’histoire de la série mais l’attachement que l’on a pour les personnages fait le succès de celui-ci. Cette année, la série a bien tenté de nous faire croire qu’un personnage allait trépasser, de Dawson à Severide en passant par Boden. Mais aucun de ces trois personnages n’est mort. Heureusement car j’aurais été sacrément déçu que ces personnages meurent. Dawson ce serait la plus grosse erreur du monde. Severide non plus car c’est quelqu’un qui a besoin du danger et que je serais déçu de voir disparaître. Sans parler de Boden qui reste le chef de la série et sans qui la série ne serait pas aussi intéressante. Le seul problème de cet épisode c’est Casey qui a disparu, sa blonde qui est morte (enfin, je suppose) et Dawson qui se retrouve au milieu de tout ça sans trop savoir ce qui s’est passé. L’histoire lancée dans l’épisode précédent autour de Casey qui est passé sous couverture pour le compte de la police ne pouvait pas apporter de bonnes choses à Chicago Fire. Au contraire, cela ne pouvait qu’apporter des ennuis au personnage. C’est ce qui va se passer et cela fonctionne plutôt bien. En grande partie car les scénaristes ont envie de mettre en danger de mort un personnage sans pour autant le tuer dans cet épisode.
Casey peut très bien mourir mais la décision ne sera pas prise avant la saison prochaine ce qui laisse aussi le temps de réviser un peu les intrigues développées depuis le début de la saison. « Spartacus » est un épisode qui cherche aussi à délivrer de bonnes surprises car l’action que le cas de la semaine induit permet de se sentir mal pour tous les personnages de la série. J’ai trouvé intéressant de voir Cruz s’imposer. C’était d’ailleurs un acte de bravoure de sa part et la preuve qu’il tient à tous les membres de l’équipe. C’est là que l’on réalise aussi à quel point même les personnages les plus secondaires ont quelque chose à faire (et c’est un peu mieux ce genre de moments que de découvrir que Cruz donne des cours de Zumba, car franchement cette intrigue reste encore en travers de ma gorge comme l’une des pires lancées par Chicago Fire). La série nous offre donc un grand feu (de joie ?) alors que dans un bâtiment Severide et Dawson vont se retrouver coincés et avant que Boden ne tente de venir à leur secours. La relation entre Dawson et Severide est une relation amicale qui me plaît car il n’y a pas du tout de tension sexuelle entre ces deux personnages, ce qui change de ce que l’on avait pour habitude de voir.
Par ailleurs, je trouve que cet épisode gère plutôt bien les émotions, souvent impulsives, de chacun. A commencer par Boden, mais aussi Cruz sans parler de Chili. Cette dernière n’a jamais eu de grand intérêt dans l’univers de Chicago Fire et ce n’est pas son invention qu’elle voulait mettre sur le marché qui va changer grand chose. Mais je me suis tout de même senti mal (même si le moment est très mal joué de sa part). Je me demande si Chili ne sera pas le prochain épisode à passer à la casserole étant donné qu’elle ne m’inspire aucune véritable empathie. Même si cette histoire d’invention m’a déçu pour elle, c’est surtout car les autres personnages l’apprécient et qu’ils sont là pour elle. Je ne pense cependant pas que cela soit la fin de ce personnage, en tout cas pas pour tout de suite. Avec le départ de Mills plus tôt cette saison, Chicago Fire a perdu quelque chose de très important car Mills est justement un personnage que j’aimais beaucoup et qui avait pas mal de choses à nous offrir encore. Son départ a beau avoir été introduit avec logique dans la série, il est survenu de façon tellement surprenante. Finalement, je pense que la saison prochaine va devoir aussi faire des efforts car cette année j’ai été énormément déçu de la direction prise par la plupart des personnages. Les intrigues m’ont pour la plupart ennuyé, il faut réveiller le tout.
Note : 6/10. En bref, fin de saison réussie.