Episodes // Saison 4. Episodes 7 et 8. Episode Seven / Episode Eight.
Petit à petit nous arrivons au bout de la saison 4 et sincèrement, elle se termine bien mieux qu’elle n’a pu commencer. Je crois que l’un des trucs les plus drôles de ces deux épisodes c’est la réunion au sommet au coin poubelle des studios entre Beverly et Carol. Je trouve que ces deux là forment un duo exquis. Au fil des épisodes les petits moments qu’elles partagent toutes les deux sont tout de même uniques en leur genre. Je ne sais pas trop dans quelle direction la série va aller dans le dernier épisode mais sincèrement, je trouve que ces deux épisodes préparent vraiment bien la fin. Carol informe donc Beverly que sa patronne pense qu’elle est amoureuse de Carol. C’est tout de même hilarant car c’est tellement ridicule. Qui pourrait imaginer ça ? Mais Carol continue d’être l’un des rayons de soleil de cette série même si l’on sait pertinemment que ce n’est pas le personnage le mieux exploité. C’est d’ailleurs dommage de voir Carol être autant mise de côté alors qu’il s’agit d’un personnage réellement intéressant. Elle tente d’ailleurs de faire en sorte de ralentir les choses dans sa relation dans l’épisode 4.07.
Carol n’évolue pas vraiment mais Sean de son côté est touché quand Matt lui dit qu’il n’est pas intéressé par sa nouvelle série. Matt est quelqu’un que j’ai parfois un peu de mal à cerner. Il est dans la merde, clairement, mais il continue de foncer droit dans le mur. Il va même nous apprendre qu’il va être obliger d’animer un jeu télévisé produit par Merc Lapidus (« It’s like going to work with Hitler. Except he’s Hitler ») à l’issue de l’épisode 4.08. Cela ne pouvait probablement pas être pire pour lui. La vie de Matt semble se transformer en vrai cauchemar dans l’épisode 4.08. La petite visite de sa maison était un moment assez drôle qui me rappelle parfois un peu certaines bonnes années de Californication. Il y a d’ailleurs quelques similitudes entre les deux séries quand on y regarde de plus près par moment (et je parle surtout de ce que la série fait de Matt LeBlanc, ressemblant un peu au côté auto-destructeur de Hank Moody). Les ressemblance sont minimes mais il y a un petit quelque chose là dedans. Et cela ne fait vraiment pas de mal à la série. Bien au contraire, je trouve que c’est une excellente idée. Le soulignait avec les deux épisodes précédents que l’une des grosses faiblesses d’Episodes est d’être écrite encore et encore par ses deux créateurs.
C’est une faiblesse (qui m’avait déjà fait faire référence à Californication et Tom Kapinos) car si c’est la preuve que la série fonctionne bien avec la vision que les créateurs ont des personnages, cela tourne aussi parfois un peu en rond. Heureusement que ces deux épisodes ne tournent pas autant en rond que la plupart des épisodes précédents. J’ai bien aimé ce qui se passe avec Matt dans ces deux épisodes alors que pour lui l’enfer semble être de plus en plus proche. Je trouve que c’est quelque chose d’assez remarquable que la série utilise de façon judicieuse sans trop en faire (contrairement à ce qu’elle a déjà pu faire précédemment). Il est difficile de voir si cela va aller encore plus loin dans le dernier épisode de la saison mais je pense sincèrement que cela ne peut que mal se terminer. Surtout avec cette histoire de jeu qui va probablement tourner au vinaigre. Je le sens tellement. Sans compte sur la nouvelle série de Sean et Beverly qui pourrait elle aussi tomber à l’eau. Ce serait une bonne chose que de tout détruire petit à petit autour des personnages de la série afin de tout reconstruire petit à petit dans une nouvelle saison. Car cette année Episodes a énormément stagné par rapport à la saison précédente. Et cela me déçoit un peu.
Note : 5.5/10 et 6.5/10. En bref, la série se réveille.