- que la toxine contenue dans les plumes et la peau du pitohui bicolore en font un des rares oiseaux venimeux connus. Il faut le savoir. Il serait quand même idiot que vous en croisiez un demain, que vous lui léchiez les plumes ou que vous lui croquiez la peau et que vous trépassiez, juste, parce que, tout simplement, vous ne vous doutiez pas de la dangerosité de ce dangereux animal qui représente un danger. Pour le reconnaître, au cas où vous auriez envie de ne pas avoir envie de goûter au volatile, le pitohui est une espèce de passereaux de la famille des Oriolidae. Vous voyez ? Il est à peu grand comme ça, son bec est un peu de cette forme, on pourrait décrire ses plumes comme des plumes qui se situent vers le haut de son corps. Ah oui, j’oubliais, pour que vous le reconnaissiez plus aisément, car je tiens à vous, il a une queue et des pattes, deux la plupart du temps, je parle ici des pattes. Aussi, on le trouve sur l'île de Nouvelle-Guinée. Je préfère vous prévenir, c’est peut-être sur votre chemin, et je ne connais pas vos habitudes alimentaires. Il vaut mieux prévenir et partir à point que courir pour guérir disait le messager ponctuel allergique au footing.
- que lorsqu’on parle d’enneigeurs, plutôt que de canons à neige, le terme moins guerrier évoque moins la bataille de l’homme, qui veut dévaler les pistes, contre la nature, qui décide de faire pleuvoir, neiger ou faire venir la chaleur quand ça lui chante, et on peut, un instant, oublier l’industrie qui se cache derrière ces engins. On trouve désormais partout des canons haute ou basse pression. L’enneigement artificiel couvre près de 30% du domaine skiable. Et il faut 1 mètre cube d'eau pour fabriquer 2 mètres cube de neige, soit 4000 mètres cube pour un hectare d’une épaisseur de 60 centimètres. Bref, près de 100 millions de mètres cube d’eau par an pour satisfaire le loisir de ceux qui peuvent, aussi, s’inquiéter, lorsqu’ils ne sont pas sur les pistes, du sort des humains qui meurent de soif dans le monde. Ne reste plus qu’à ce que la mode passe au ski estival dans toutes les stations de la planète, et la Terre ne devrait pas rester longtemps à 71% de surface recouverte d’eau. Il vaut mieux prévenir et partir à point que courir pour guérir disait le messager ponctuel allergique au footing.
- qu’une étude fait le tableau des addictions selon les continents. Le titre du rapport est Statistiques mondiales sur les comportements addictifs, ce qui est relativement énormément flippant. On peut y jeter un œil, voir qui fait quoi, boit quoi, consomme quoi, de qui on se rapprocherait, qui on voudrait voir s’éloigner, où il faut agir, ce qu’il faudrait changer, ou les endroits infréquentables. Les Européens de l'Est sont les plus gros buveurs et fumeurs de cigarettes du monde. L’expression Saoul comme un polonais ne prendrait donc pas une ride ? Qu’adoptons-nous comme nouvelle expression ? Fumer comme un biélorusse fou, comme un bulgare aliéné ou comme tchèque barré ? On apprend aussi que 43% des adultes de la planète boivent de l’alcool, et que l’Asie de l'Est et l’Afrique sont les régions du monde les moins consommatrices. Mais que font les lobbys ? Surprise ou non, les Scandinaves arrivent en tête en termes de fréquence de consommation et culminent au classement mondial de l’alcoolisme. On ne félicite pas les Norsuélandais ! Et le cannabis alors ? Qui sont les champions de la conso ? C’est l’Océanie ! Un coup des surfeurs ? On ne sait pas. Peut-être. Supposons-nous que si ces statistiques mondiales baissaient un peu, tout irait un peu mieux ? Il vaut mieux prévenir et partir à point que courir pour guérir disait le messager ponctuel allergique au footing.
vendredi 15 mai 2015