doutant des mensonges de l’habitude, de lui-même et de ses causes,
tout peuplé du chahut de son enfance encore,
remué de l’envie d’encore se perdre en amitié,
en corps à corps, en compassion
pour quelquefois s’asseoir sur le trottoir ou sur la berge et cuver avec l’angoisse
la tendresse ravalée et le sanglot profane.
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Michel Baglin (né en 1950) – L’Alcool des vents (2004)