Je rends grâce et trinque à tous les vertiges qui font l’homme incertain,
doutant des mensonges de l’habitude, de lui-même et de ses causes,
tout peuplé du chahut de son enfance encore,
remué de l’envie d’encore se perdre en amitié,
en corps à corps, en compassion
pour quelquefois s’asseoir sur le trottoir ou sur la berge et cuver avec l’angoisse
la tendresse ravalée et le sanglot profane.