Il s'en passe toujours des choses à Starling City. Après un premier épisode assez intense, Arrow a continué la saison dans la même veine, laissant le spectateur vibrer à chaque " My Name is Oliver Queen ". Mais au bout de trois saisons, gare à l'excès de confiance.
Scénaristiquement parlant, les amateurs de la série en auront eu pour leur argent. Les rebondissements s'enchaînent, l'ombre de la mort plane comme jamais sur Arrow et le fan-service se montre omniprésent notamment grâce aux apparitions de The Flash. Sur ce dernier point, l'ultime épisode en reste le meilleur exemple avec des clins d'oeil à la pelle pour la suite. Si suite il y a.
Car il faut le reconnaître, Oliver Queen prend de l'âge et la fougue de la jeunesse d'une première saison semble bien loin. Les combats de plus en plus chorégraphiés manquent de naturel - la concurrence d'un Daredevil faisant rage - et le manque d'expressions faciales de Stephen Amell commence à agacer tout comme les flashbacks. À l'aube d'une quatrième saison, il faudrait peut-être envisager la relève et notre petit doigt nous dit que les scénaristes y pensent, du moins jusqu'à la reprise.