En annonçant une croissance économique du PIB national de 0.6 % pour le premier trimestre 2015, l'INSEE a surpris tout son monde, et en premier lieu le gouvernement qui voit là un chiffre positif, supérieur à ses propres prévisions, ce qui lui permet de vanter les bienfaits de sa politique économique. Il devrait pourtant s'en garder, car ce que met en avant ce début de redressement économique c'est que justement il est dû en grande partie à la politique que ne veut pas mener le gouvernent français.
Ce qu'expliquent l'INSEE et la plupart des économistes, c'est que la hausse soudaine de la croissance est liée au rebond de la consommation des Français, elle-même due à la baisse du prix du pétrole et à la chute de l'Euro face au dollar permettant ainsi des regains de pouvoir d'achat. Ce sont donc en grande partie des évènements extérieurs à la politique d'austérité du gouvernement qui pour le moment viennent créer un petit mieux pour l'économie.
Alors que le gouvernement se sert de cette éclaircie pour persévérer dans sa politique néfaste, sen serait plutot au contraire la preuve que ceux qui prônent des mesures anti-austérité, qui défendent une relance par la consommation ont raison.
On ne sait si cette embellie va durer, puisque le cours du pétrole a tendance à repartir à la hausse. On ne sait pas non plus si elle sera assez forte pour permettre une baisse réelle et durable du chômage. Il est toutefois à noter que le premier signe d'espoir concret est venu de ce que l'Union Européenne et le gouvernement français se refusent à faire : redonner de l'argent aux Français.