Suisse d’origine, elle est avocate, fan d’aperol spritz et de Douglas Kennedy. Cléo Buchheim, auteur de plusieurs romans chicklit chez Harlequin a accepté de répondre à quelques questions.
Pourquoi et depuis quand écrivez-vous ?
Depuis aussi loin que je me rappelle, je me suis toujours racontée des histoires. Quand j’étais petite fille, ma tête regorgeait d’aventures et de contes dont j’étais l’héroïne. Ensuite, j’ai commencé à dessiner des bandes-dessinées humoristiques. Petit à petit, j’ai commencé à écrire des petites fictions puis des romans de plus en plus longs. Aujourd’hui, je n’arriverai plus à m’en passer !
J’écris principalement pour moi, pour mettre sur le papier toutes les histoires qui trottent dans ma tête. Mais j’avoue que c’est toujours un plaisir quand des lecteurs me racontent qu’ils ont été transportés par mes récits. J’écris aussi pour eux, désormais. J’ai envie de les étonner, de les faire voyager, rire, aimer.
Racontez-nous : comment avez-vous été publiée ?
J’écris principalement de la chick lit depuis plusieurs années. Au début, ce style littéraire était écrit par des auteurs anglo-saxons. J’ai eu la chance de rencontrer un éditeur qui lançait une édition liée à cet univers. Ensuite, les choses se sont enchaînées. J’ai eu la chance et de plaisir que mon manuscrit « Paillettes et gros dossiers » soit accepté par les éditions HQN, ce qui a donné lieu à une belle collaboration puisque mes quatre derniers romans ont été publiés chez eux. Et je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin !
Travaillez-vous en parallèle de votre métier d’écrivain ? Si oui, quel métier exercez-vous et comment arrivez-vous à concilier les deux ?
Oui, je suis avocate. L’écriture est une passion, je n’arriverais pas à vivre sans. Alors j’écris le soir, la nuit, parfois pendant ma pause déjeuner, pendant les week-end et les vacances. J’arrive tout de même à garder du temps pour faire autre chose, je vous rassure. Comme les sorties avec mes amis ou ma famille et pour le shopping (j’avoue). Heureusement que je ne suis pas une grosse dormeuse (rires)
Quelle est votre journée type d’auteur ? Avez-vous des rites quand vous écrivez ?
Je n’ai pas de journée type, cela dépend vraiment de mon inspiration. Si je sens qu’elle monte, je peux écrire comme une folle pendant une journée entière. Si cela ne vient pas, je n’insiste pas. Mais il y a quelques rituels que j’aime bien : la musique autour de moi, le café au lait à portée de main, par exemple. Mais comme je peux écrire aussi bien chez moi que dans les cafés, je peux me retrouver dans des situations assez drôles, comme écrire dans un bar noir de monde !
Quels sont vos trois romans préférés ?
« L’ombre du vent » de Carlos Ruiz Zafón, un roman qui me transporte, « Scrupules » de Judith Kratz, une auteur dont j’apprécie particulièrement l’univers glamour et sulfureux, et les livres de Douglas Kennedy : j’adore comme il parvient à transporter le lecteur !
Vous partez habiter sur une île déserte, vous mettez quoi dans votre valise ?
Je prendrai un bateau à moteur, pour quitter l’île ! (rires). Blague à part, je prendrai un ordinateur, tant pour écrire que pour garder contact avec mes amis et ma famille (bon, encore faudrait-il qu’il y ait une connexion internet), des livres, de la crème solaire et… mes sacs à main !
Vous êtes plutôt bière blonde ou mojito ?
J’aime beaucoup les cocktails mais pas particulièrement les mojito. Et j’avoue qu’une bonne bière peut être très appréciable. Mais si je devais donner ma boisson du moment, je dirai l’Aperol Spritz. Mmmmh, c’est trop bon !
Votre citation préférée ?
« Le cœur a ses raisons que la raison ignore » de Blaise Pascal. Je trouve que cela correspond bien aux relations amoureuses. On ne sait pas pourquoi on tombe amoureuse d’un homme, c’est inexplicable. C’est peut-être pour cela que l’on dit « tomber amoureux ».