"Il y a là la peinture
Des oiseaux, l'envergure
Qui luttent contre le vent
Il y a là les bordures
Les distances, ton allure
Quand tu marches juste devant
Il y a là les fissures
Fermées les serrures
Comme envolés les cerfs-volants
Il y a là la littérature
Le manque d'élan
L'inertie, le mouvement
Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas
Il y a lalala
Si l'on prenait le temps
Si l'on prenait le temps
Il y a là la littérature
Le manque d'élan
L'inertie, le mouvement
Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas
Il y a là les mystères,
Le silence sous la mer
Qui luttent contre le temps
Il y là les bordures
Les distances, ton allure
Quand tu marches juste devant
Il y a là les murmures
Un soupir, l'aventure
Comme emmêlés les cerfs-volants
Il y a là la littérature
Le manque d'élan
L'inertie le mouvement
Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas
Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas"
Il y a
le présent de l'indicatif en combine avec la pluie.
Mon" je dis"
qu'en a un grain.
Il y a comme une ritournelle
qui se fait la belle
dans les couloirs
armoricains.
Il y a
des idées haut et bas
qui s'amoncellent
et naviguent à vue
et à dia.
Il y a le ciel, plus d'abeilles
et ma mère promise dans son cadre
en bois.
Il y a
les antécédents antidélugiens
les: "Bon dieu mais c'est bien sur"
le passé faisant table rage
chez les vétérinaires batraciens .
Il y a l'oeil de vert des copains
l'épique sens de l'étiqueet l'envers du Debord
à moitié vide, à moitié plein
au bistrot qui fait le coin.
Il y a toujours de bonnes raisons
de regarder passer le trainqui de toute manière n'ira pas plus loin
que le bout de son nez
qu'accosta -ricain
Il y a la nuit qui s'en revient.
une comédia d'el Artesur écran de veille
quand la ville dort ou fait semblant
C'est ainsi,
et ça me va bien.
Il y a
les yeux éperdus dans le mouvement divague
un gros nez de clown
pirouette et sa blague qui fait
un naïf plouf
dans les coups de tabac.
Finalement,
chez les rameurs de la postérité.
Du vent, rien que du vent
il y a
et fort heureusement à l'échelle du Beaufort
(qu'en fera pas un fromage)
vite, très vite oublié
pour laisser place
aux courants suivants
qui déjà...
se donnent des airs