Nigeria: Les femmes et jeunes filles secourues

Publié le 14 mai 2015 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! - Lecteurs et contributeurs: inscrivez-vous / connectez-vous sur les liens à droite --> L’organisation demande par ailleurs aux autorités de garantir que le traumatisme qu'ont subi ces personnes ne soit pas exacerbé par des contrôles de sécurité prolongés en détention.

"Cet événement est une bonne raison de se réjouir et sans aucun doute un immense soulagement pour les femmes et jeunes filles concernées, et leurs proches. Mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg ; des milliers d’autres femmes, filles, hommes et garçons ont été enlevés par Boko Haram", a déclaré Netsanet Belay, directeur des recherches et du travail de plaidoyer pour l’Afrique à Amnesty International.

Selon un rapport récent d’Amnesty International, plus de 2 000 femmes et jeunes filles ont été enlevées par Boko Haram. S’appuyant sur des entretiens avec des personnes qui se sont échappées, le rapport révèle que des civils ont été exécutés, torturés, violés et forcés à se marier dans les camps et villes contrôlés par Boko Haram.

Depuis février 2015, les forces armées nigérianes, avec l’assistance du Cameroun, du Tchad et du Niger, ont forcé Boko Haram à se retirer des villes importantes sous son contrôle. Des centaines de civils ont pu retourner dans des zones de nouveau contrôlées par le gouvernement après ces attaques.

Le conflit n’est cependant pas terminé et Boko Haram reste en mesure d’attaquer et de tuer des civils. L’armée nigériane s’est en outre rendue coupable de crimes de droit international et de violations des droits humains durant le conflit, notamment d’exécutions extrajudiciaires, d’homicides en détention, d’actes de torture, de détentions illégales et d’arrestations arbitraires. Amnesty International a exhorté à de nombreuses reprises le gouvernement nigérian à enquêter de manière indépendante sur les deux parties au conflit et leurs crimes de droit international présumés.