Bien manger pendant une chimiothérapie

Des études montrent que l’alimentation peut influer la tolérance et l’efficacité d’une chimiothérapie.

Avant la chimiothérapie:

La veille, le jour et le lendemain du traitement, il serait bénéfique de suivre une diète se limitant à des boissons non sucrées et la prise d’oligoéléments. Si cette restriction paraît top difficile, et semble contre-versée par d’autres études, il faut au minimum éliminer les sucres (y compris les fruits) dont se nourrissent les tumeurs.

Pendant la chimiothérapie :

On mange de tout, en plusieurs repas en cas de troubles digestifs, en privilégiant les aliments riches en oligoéléments (légumes, poisson), en acides gras protecteurs présents dans l’huile de colza et les poissons gras, en vitamines B pour détoxiner le foie sous forme de céréales complètes. Boire du thé vert (une dizaine de tasse par jour) et ajouter du curcuma (associé au poivre) sur ses aliments aident à lutter contre la résistance aux drogues de chimiothérapie. Des compléments en vitamine D, zinc et magnésium sont également conseillés. Eviter toutefois le cuivre et la vitamine B12.

Après la chimiothérapie :

Après la dernière cure de chimiothérapie, on mange un peu plus de protéines sous forme de poisson, viande ou œufs, et on continue à limiter sa consommation de sucres. Sucres lents (céréales complètes et légumes secs) et légumes doivent figurer à chaque repas. Au bout d’un mois, il importe de restaurer sa flore intestinale en nettoyant d’abord les intestins avec du charbon actif, puis en suivant une cure de prébiotiques et probiotiques pendant deux mois.