De qui parle-t-on ? :
Quatuor Anglais, actif depuis 2010, composé de Tom Burke, Thom Rhoades, Mike Evans et Lawrence Diamond.
De quoi parle-t-on ? :
Album moins rock que le précédent, le style s’oriente plutôt vers une Synthpop entrainante.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Les Citizens! veulent nous faire partager leur bonheur en nous concoctant ces mélodies joyeuses et dansantes.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Here we are était déjà une ode à l’harmonie, European soul intensifie encore ce penchant.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Cet opus est une succession de singles grand public : Lighten up, Waiting for your lover, My kind of girl, Have I met you?, ….
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Moins rock, plus synthétique, une production en conformité avec les critères esthétiques de la maison Kitsuné, tout ici est fait pour une écoute confortable en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Après Here we are, une des excellentes surprises de l’année 2012, on avait retrouvé les Citizens! l’année dernière dans le cover de Feeling good, standard issu d’une comédie musicale britannique des années 60, immortalisé par la suite par la diva de la Soul Nina Simone. Si l’interprétation de ce titre était plutôt intéressante, la raison d’être de cette reprise l’était beaucoup moins puisqu’elle correspondait à une opération purement commerciale commanditée par l’opérateur Orange pour ses forfaits imprononçables, Sosh.
Cette association pouvait faire craindre le pire pour les protégés de Kitsuné et nous rendait méfiant quant à la qualité de ce nouvel album. Dès l’entame de Lighten up les doutes s’estompent pourtant très vite. Le groupe a opéré sa mue, le style plus groovy, plus pop, plus dansant, s’éloigne de la Britpop du premier opus et délaisse les influences des grands frères Franz Ferdinand et Artic monkeys. L’approche est clairement plus commerciale, mais les Londoniens l’assument totalement et interprètent magnifiquement ces nouvelles mélodies.
Les couleurs festives et explosives de la pochette contrastent avec le gris un peu froid de Here we are et donnent le ton du nouvel état d’esprit des Citizens!. European soul avec sa musique haute en couleurs et pleine de gaité permet au groupe de passer haut la main le cap parsemé d’embuches du deuxième album.