Le but de note voyage était de rejoindre la maison de notre frère avec nos parents, quelque part en Vendée, dans un écrin de verdure.
Si par respect de son intimité, je ne vous montrerai pas la maison magnifique qu’il habite en charmante compagnie, je peux allégrement vous embarquer avec moi dans son jardin. je jurerai voir au fond de celui-ci, une famille de 3 éléphants.
Il y règne un respect de la nature qui est foisonnante et on y trouve un potager, quelques variétés de fleurs en réveil, des fraises à venir et à ce stade, une palanquée de boutons d’or et de pâquerettes qui parsèment les herbes folles, venues annoncer fièrement que les beaux jours étaient bien là. Ce n’est pas le chant du coucou qui les contrediront ! Le temps s’arrête !
Entre deux gouttes de pluie, nous décidons de partir en promenade en passant par son village. En sortant de chez lui, j’aperçois cette porte intrigante. Telle la gardienne d’un jardin secret, je la trouve gourmande et poétique ornée d’un rosier rouge vif. Je suis aspirée par la hauteur de la végétation luxuriante qu’elle cache.
Nouvelle énigme devant cette porte fermée dont la peinture, d’un bleu d’eau passé que j’aime tant, me donne envie d’immortaliser mon 5 ème mois de grossesse et je passe illico derrière l’objectif de ma soeur. Je ne saurai comment vous l’expliquer, c’est comme si j’étais là où je devais être. Et que cet endroit était qui je suis vraiment.
Les lierres courent sur les murs dans tous les sens. Je pense qu’on pourrait écrire un roman sur l’histoire possible de cette maison… Quelles scènes de vie ont bien pu se dérouler en son seing ?
Nous allons jusqu’à la forêt, je commence à mieux respirer. Nous passons devant un étang et un autre jour, nous irons jusqu’au moulin qui est sur une autre branche du chemin. Il est déjà temps pour moi et compte-tenu du temps, de retourner à la maison.
En attendant, je vous laisse sur cette dernière image du Nombril de Vénus. Cette variété de succulentes vivaces qui pousse fièrement sur les rochers et dont j’ignorais l’existence jusqu’alors et que je pourrait passer des heures à photographier.