Les trois su-nommés et Bernard Drainville, Pierre Céré et Jean-François Lisée.
Les Péquistes pensent que nous voulons un pays. Parfois, oui, parfois, non. Devrait-on? Nous sommes déjà ce pays. C'est dans notre tête qu'il faut se convaincre que notre différence est déjà une richesse.
N'oublions jamais que dans la vie comme en politique, 90% de nos jugements sont des impressions. Je vois Cloutier diriger le Québec comme je vois, disons, Alexandre Cipriani, diriger l'émission Plus On Est De Fou Plus On Lit.
Bon...
Celui en qui je ne crois pas du tout, c'est PKP. Et ce, avant même qu'il ne se présente en politique. J'ai travaillé pour Québécor, et déjà, je trouvais ses "succès" largement surévalués. On savait tous de l'intérieur que quand vous contrôler aussi largement l'information au Québec, vous contrôlez aussi les messages. Les impressions se contrôlent bien quand vous tenez le crayon qui livrera les première nouvelles du matin.
On aurait souhaité Sting, capable de jazz, de rock, de punk, de junk, de soul et de pop, mais le PQ veut se voter Céline. Celui qui ratisse plus large. Et pigeant ses votes pratiquement dans la même génération. Le PQ veut le public de La Voix. Il veut le poids du nombre pour pouvoir changer la province en pays. Un projet qui semble de plus en plus être celui d'une seule génération.
Mon vote serait justement extrêmement générationnel.
Ouellet a à peu près mon âge.
Et nous sommes prêt à mordre.
Le vote commence aujourd'hui.
Les résultats du premier tour seront connus vendredi.
*Le Canada n'est-il pas "canadien" après tout?