« En questionnement du monde, la construction des repères temporels répond à la même logique : leur compréhension liée à un apprentissage explicite permet progressivement de les utiliser sans même y penser ».Je suis bombardé de textes sur l'Education nationale. C'est effrayant ; si j'avais eu des enfants je me serais occupé moi-même de leur éducation ; le plus étrange est que le délire, que je trouvais excusable en 68, semble n'avoir fait que s'amplifier; les hauts personnages qui président à nos destins sont de bien dangereux illuminés ; comment ont-ils pu en arrivé là ?... Voilà ce que je me suis dit. Comment sauver nos enfants ?
Technique boîte noire, et terre brûlée.
Principe. Les réformes ne font qu'empirer les choses, n'insistons pas. Faisons confiance à l'être humain. En dépit du mauvais traitement qu'il subit, l'enfant n'est pas irrécupérable. Certes, il ne sait peut-être plus très bien écrire ou compter, mais il a sûrement d'autres qualités. En particulier, il doit lui rester quelque-chose de la masse de bons sentiments qu'on lui a inculqués. Pourquoi ne pas chercher à corriger le tir, plutôt qu'à vouloir le rendre parfait ? Il y a beaucoup de façons de ce faire. Idées :
- Rendre l'information facilement accessible (cf. wikipedia), de façon à ce que l'on puisse se former en dehors de l'école.
- Développer la formation continue.
- Identifier des personnes compétentes (celles qui savent écrire ou compter, par exemple), de confiance, auxquelles faire appel en cas de besoin. Encourager, donc, l'entraide. (Idem dans l'enseignement : les enseignants peuvent profiter de leurs expériences respectives.)
Le mal de l'Education nationale : le totalitarisme
Le principe de la réforme en France, c'est le totalitarisme. C'est le haut qui impose ses vues au bas. Voilà ce qui ne marche pas ! Mais, comment obtenir un changement total, sans être totalitaire ? Par capillarité. Si les idées ci-dessus (ou d'autres) donnent de bons résultats, elles gagneront la société de proche en proche.
"Le gouvernement central ne se bornait pas à venir au secours des paysans dans leurs misères ; il prétendait leur enseigner l’art de s’enrichir, les y aider et les y forcer au besoin (…) le gouvernement était déjà passé du rôle de souverain au rôle de tuteur." Tocqueville (L'Ancien régime et la Révolution)