Bonjour bonjour!
Votre journée se passe bien? De mon côté, je me réjouis de ces températures estivales, qui me permettent de ressortir mes petites robes et autres sandales mais aussi d'aller courir à la fraîche, de profiter de mon balcon et de mes petites plantes :) Et d'ailleurs, j'ai pu lire ce numéro de ELLE sur mon balcon, avant et après ma sortie running avec mes nouvelles chaussures de course (des Mizuno Ultima Wave 6!). Une fois en plein soleil, puis en profitant de la douceur de la soirée, juste avant le repas du soir, forcément plus tardif au fur et à mesure que l'été approche. J'ai apprécié! Et ce ELLE, comme vous allez pouvoir le voir, met à l'honneur le Festival de Cannes et le cinéma :)
On commence avec les faits de société?
Pour démarrer, l'éditorialiste Delphine de Lamberterie remercie Diglee d'avoir noté qu'en 13 ans, aucune épreuve du bac littéraire n'a mis à l'honneur une auteure. Et le pire c'est que le président de l'Association des Professeurs de Lettres justifie cette injustice en expliquant qu'il existe peu de femmes écrivaines et que si on se décidait de mettre en avant le peu de textes écrits par des femmes, la qualité des oeuvres étudiées serait moindre. Oui, vous avez bien lu. Donc Marguerite Duras, Simone de Bauvoir, George Sand et Colette sont des auteurs de second ordre. Mon Dieu...pas étonnant que l'école aille mal si ses principaux représentants pensent ainsi.
Ensuite, Laurène Bastide nous raconte sa "journée avec l'Apple Watch": outre le fait qu'il est encore difficile de parler à sa montre avec dignité, elle se réjouit de savoir que tous les Mickeys qui donnent l'heure sur cet iDevice sont parfaitement synchronisés, qu'Instagram et Asos font partie des applications déjà intégrées et qu'elle a pu laisser son iPhone tranquillement dans son sac, tandis qu'elle consultait ses mails et changeait sa musique dans le métro :) Cerise sur le cupcake, la montre se charge sur son chargeur aimant, rendant le chargement uber geek et...branché ;)
Enfin, ELLE fait une petite place à Jacqueline Ayme: son nom ne vous dit sûrement rien mais elle fait partie des premières femmes qui ont pu voter, il y a 70 ans. Elle a aujourd'hui 91, elle adore écouter la radio et a conservé son esprit taquin et ses yeux brillants :) Elle explique que non, le droit de vote des femmes n'était pas pour elle très symbolique à l'époque, au sortir de la guerre et la Libération: elle avait bien d'autres soucis et souvenirs en tête, tous plus tristes les uns que les autres. Mais, plus tard, elle est devenue sage-femme et surtout votante d'extrême gauche, avant d'étudier la psychiatrie, pour "mieux comprendre le métier de [s]on mari". Elle a en tout cas fait partie des femmes conviées par Bernard Cazeneuve à assister à la cérémonie "commémorant le droit des femmes" qui a eu lieu le 29 avril dernier à l'Elysée, un honneur certain :)
Et les stars?
La rédaction met également en lumière l'actrice Jemima Kirke, qui joue le rôle de Jessa dans Girls. Et comme son personnage, Jemima a déjà avorté mais...sans aucun médicament contre la douleur. Faute de moyens. Elle s'exprime donc non seulement en faveur de l'IVG mais aussi et surtout de sa réalisation dans des conditions humaines et décentes pour toutes les femmes, quel que soit leur âge, sans que soit permise une médecine à deux vitesses, l'une pour les riches et les miettes pour les pauvres. Il n'en fallait pas plus pour que l'artiste intègre le cercle des féministes, d'autant qu'elle enjoint les femmes à discuter entre elles et à être solidaires et soutient le mouvement "War on Women is Over" lancé par Yoko Ono. Bravo!
On enchaîne avec une grande interview de Catherine Deneuve! L'actrice fait partie du casting du film La Tête Haute, qui ouvrira la Festival de Cannes : pour préparer son rôle de juge pour enfants, elle a suivi "un stage d'observation de plusieurs jours au tribunal de grande instance de Bobigny" et tient à souligner l'abnégation des personnes en charge de l'éducation des jeunes de ce système, qu'ils soient éducateurs spécialisés ou magistrats, par exemple. Elle est ravie et surprise que ce film fasse l'ouverture du Festival mais se fiche pas mal qu'il ne soit pas en compétition, car elle n'aime pas ça, de toute manière. Et elle tire son chapeau au jeune Rod Paradot, qui joue le premier rôle du film avec brio, alors qu'il n'était pas acteur mais apprenti menuisier, à la base :) Elle revient également avec nous sur son expérience de jurée du Festival, en 1994 aux côtés de Clint Eastwood et nous explique, sans faux semblants, ne pas retirer que du bien de cette expérience: les débats ne se faisaient que par l'intermédiaire de traducteurs, car certains ne parlaient pas anglais, ce qui a entravé la liberté d'expression ; et elle a détesté ne pas pouvoir parler d'un film à l'issue d'une projection mais également être à la merci de la presse et du rythme de ce festival éreintant. Et pour l'anecdote, elle était à l'époque pressentie pour jouer le rôle finalement tenu par Meryl Streep dans Sur la Route de Madison ;) Quant à elle, sa première apparition à Cannes en tant que jeune actrice a été teintée de joie, car son film Les Parapluies de Cherbourg remportait la Palme, mais également de tristesse car le film dans lequel jouait sa soeur a quant à lui été démoli par la presse :s Pour finir, Catherine admet qu'il est trop tard pour elle de s'assagir. Une interview assez franche, nette, un peu à l'ancienne car sans filtre, et j'aime bien :)
C'est également l'occasion pour ELLE de faire ressurgir la magie de Cannes en quelques définitions. Car en effet, ce grand festival de cinéma international ne serait pas ce qu'il est sans ses fameuses marches, foulées par les plus célèbres mais également par certains anonymes qui attendent des heures pour avoir ce privilège, sans ses scandales, comme ceux déclenchés par Isbelle Adjani en 1983 qui fut boycottée par les photographes ou Lars Von Trier qui affirmait comprendre Hitler en 2011. Cannes ne serait pas tout à fait Cannes non plus sans le Grand Journal, vitrine pour nous autres, pauvres mortels inconnus, sur le microcosme cannois et sans sa météo capricieuse (il peut pleuvoir des cordes en mai!). Mais Cannes ne serait également pas Cannes sans ses tenues de gala, ses stars parées de leurs plus beaux atours, parfois grassement rémunérées par les griffes désireuses d'une caution glamour et d'un peu, voire beaucoup de visibilité. Mais enfin, Cannes c'est aussi et surtout du cinéma, des chefs d'oeuvre du 7ème art, comme Taxi Driver ou La Leçon de Piano. Espérons que Cannes restera Cannes cette année ;)
La rédaction nous livre également un panorama des femmes fortes du cinéma, pas forcément connues du grand public mais néanmoins influentes. Elisabeth Tanneur, par exemple, est agent chez Artmedia: elle accompagne ses acteurs et actrices et vient également dénicher de nouvelles perles ; Cécile Gaget, quant à elle, est directrice des ventes internationales chez Gaumont et vend les films produits par Gaumont aux distributeurs étrangers (elle a par exemple vendu Intouchables à travers le monde). Frédérique Bredin, en tant que Présidente du Centre National du Cinéma et de l'image animée vient en aide à certains films du monde entier ayant besoin de financements pour être tournés tandis qu'Isabelle Giordano assure, avec le Pavillon Unifrance Films dont elle a la charge, la "visibilité des films français auprès des sélectionneurs des festivals du monde entier". Sinon, pour la première fois cette année, le Festival collabore avec Women in Motion, qui organise des échanges réguliers sur "la place des femmes dans le cinéma". En tout cas, on peut dire que toutes ces femmes ont réussi à trouver la leur :)
Et on terminera avec Mélanie Bernier, qui partage l'affiche du film "Un peu, beaucoup, aveuglément" avec et de Clovis Cornillac. Parmi les astuces forme et beauté de l'actrice, elle nous confie qu'elle se cantonne à une discipline de vie et surtout de sommeil drastique en période de tournage pour faciliter l'apprentissage des textes et sa concentration. Elle ne suit aucun régime alimentaire, si ce n'est que Los Angeles l'a initiée aux jus de fruits et de légumes, et mise sur des pilules de thym pour éclairer son teint :) Par contre, elle adore s'enfiler un tube de lait concentré d'une traite et prendre un petit café en terrasse, au soleil! Elle s'est également mise au coloriage mais ne nous dira pas si elle fréquente un psy ou non ;)
Pour ce qui est de la beauté, ELLE nous parle de l'engouement des étrangers pour la pharmacie Made in France :) Les Chinoises par exemple, se sentent obligées de passer par l'une de nos pharmacies pour ramener chez elles et pour toute leur famille, les best sellers des marques françaises de pharmacie et para-pharmacie. Déjà parce qu'elles aiment la caution "safe" et soin des produits mais aussi parce qu'ils sont français et donc chics ;) Sans oublier qu'ils sont bien moins chers chez nous! Parmi ces "must-have": la Brume d'Eau Thermale d'Avène, l'Huile Prodigieuse de Nuxe, les savons parfumés de Roger & Gallet, l'Eau Démaquillante Créaline H20 de Bioderma et le Shampooing Sec de Klorane. Comprenez-vous que l'on puisse venir du bout du monde pour tester ces produits? :)
Côté gourmandises, 3 pâtissières lyonnaises nous donnent leurs astuces légèreté! Virginie de Trop Chou, nous explique qu'elle colle ses choux avec un glaçage au chocolat et non avec une ganache tandis que Guillemette (que l'on peut retrouver chez Konditori, youpi!) remplace le sucre par une bonne confiture de fruits rouges et le beurre par des courgettes râpées pour apporter le moelleux de ses petits fondants au chocolat. Laureline, quant à elle (de Laureline's Corner, bien sûr), remplace la crème de ses cupcakes par du fromage blanc et une partie du beurre par de la poudre d'amande. Très sympas, ces petites astuces! Et en plus de ça, chacune des trois pâtissières nous donne ses bonnes adresses et la recette de sa spécialité: la religieuse au chocolat, le fondant au chocolat et le cupcake vanille, coeur de fraise fraîche et topping chocolat blanc fruits rouges, donc ;)
Jolies photos!
Sur ce, les filles, profitez bien du soleil ;)
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