Le 12 mai 2015
Synopsis :
Nicolás paraît être né sous une mauvaise étoile. Sa mère meurt en le mettant au monde, et Nicolás est nain, pour la plus grande honte de son père, qui le vend à la cour d’Espagne. Il n’a que sept ans quand il arrive à Madrid, seul, malheureux et vulnérable. Mais Nicolás ignore qu’il va devenir un personnage respecté de la cour et le confident de l’immense peintre Diego Velázquez… Un roman émouvant et fascinant qui redonne vie à chacun des personnages du tableau le plus célèbre de Velázquez.
– 163 pages –
Les premières lignes :
A présent, quand je regarde la croix sur le parchemin que je conserve dans le tiroir de mon secrétaire, il me semble impossible d’avoir vécu cette aventure étrange et mystérieuse.
Mon avis :
J’ai lu ce roman dans le cadre du Challenge 1 mois 1 consigne, en effet pour le mois de mai, il fallait lire un roman de moins de 200 pages.
Avec « Le mystère Vélazquez », Eliacer Cancino donne vie aux personnages du célèbre tableau de Diego Velazquez : Les Ménines. Cette peinture illustre d’ailleurs très bien la couverture de ce roman historique jeunesse.
Nous plongeons donc en plus 17ème siècle en Europe. Au début du roman, Nicolás, orphelin de mère, vit avec son père qui a honte de lui. L’action se passe alors en Italie. Il est atteint de nanisme et il est sujet à moquerie. Son père finira par régler le problème, en le vendant purement et simplement à un homme venu d’Espagne. C’est alors une nouvelle vie qui commence par Nicolás.
Le voyage est alors pleins d’aventures, puis il arrive à la Cour du roi Philippe IV, ou plutôt dans l’arrière cour. Nicolás avide d’apprendre finira par se faire remarquer, grâce à son travail acharné et à sa facilité avec la poésie et la littérature.
Il faut savoir que dans ce roman, la grande majorité des personnages a réellement existé, l’écriture de l’auteur est riche et fluide, ça se lit très bien. Mais voilà, si j’ai aimé le côté historique du roman, le côté mystique de l’intrigue principale m’a laissé perplexe et ne m’a pas vraiment convaincue. C’est vraiment ça qui m’a dérangé.
Après, je suis peut-être un peu trop adulte pour un tel livre, peut-être qu’un enfant s’y laisserait prendre. De mon côté, j’étais vraiment partie sur un roman purement historique, et je me suis demandée ce que ce côté presque fantastique venait faire là. :/
Le Mystère Vélazquez reste une bonne lecture historique à faire découvrir aux jeunes lecteurs, une bonne manière de les divertir tout en leur inculquant des connaissances sur le mode de vie de l’époque.
Ce roman est disponible aux Editions Bayard depuis le 5 mars 2015.