Pour mettre de l’ordre dans notre société
Mordre des mollets
Raymond Viger Dossiers Justice, Politique
Après Jean Drapeau et Pacifique Plante dans les années 1950 qui ont tenté de nettoyer Montréal, toutes sortes de commissions d’enquête ont suivi telles la CECO en 1972 ou plus récemment la Commission Charbonneau.
On y voit et entend d’énormes scandales. De quoi faire dresser le poil sur tout mon corps. Des crimes gros comme le bras, mais sans jamais d’accusation formelle. Des réseaux criminels qui continuent leurs opérations en toute impunité. En bout de ligne, ces efforts de nettoyage sont-ils vain et inutiles?
Certains diront que pour chaque tête mafieuse coupée une autre prendra aussitôt sa place. Peut-être. Mais à force de faire du ménage, on peut espérer que le crime organisé s’affaiblira, n’aura pas le temps de s’incruster. De plus, combien de combines illégales sont possibles parce que des fonctionnaires se disent que c’est la façon de faire, que tout le monde le fait, que personne ne se fait prendre, que même s’ils se font prendre ils auront eu le temps de mettre suffisamment d’argent de côté pour que ça en vaille la peine? En nettoyant régulièrement mais surtout énergiquement, certains fonctionnaires n’oseront peut-être pas se mouiller, rendant plus difficile certains abus.
Parce que si nous ne pouvons pas avoir accès à des moyens légaux pour faire entendre nos voix, il ne restera que des moyens violents pour atteindre une justice sociale.
Lorsqu’il n’est pas payant pour les autorités politiques de légiférer et d’agir pour atteindre une justice sociale, il faut que la démocratie les force à revenir à leur mandat premier. Une saine gestion de la société dans un objectif d’équité et de justice.
Ce ne sont pas les armes qu’il nous faut lever contre l’autorité. Cela ne ferait que justifier la répression et l’usage de la force policière.
C’est une armée d’avocats qu’il nous faut lever.
Archimède voulait un point d’appui pour soulever le monde. Moi je veux des avocats pour le changer.
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Liberté… Un sourire intérieur
Une belle suite pour mon premier livre de poésie, Après la pluie… Le beau temps. Parce qu’après la crise… on peut trouver la liberté… sa liberté.
Liberté… Un sourire intérieur. Une façon de souligner les 5 000 exemplaires vendus du premier livre Après la pluie… Le beau temps.
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