Aujourd'hui dans ma tête, il y a... ... une sorte d'expression: "enfin"!
Jamais il ne m'a été aussi difficile de finir un livre de Paulo Coelho. Ne vous méprenez pas! J'ai beaucoup aimé ce livre... Mais c'est seulement à la fin de la lecture que j'ai compris pourquoi il m'a été difficile de le terminer: je n'étais pas prêt. Au moment où j'ai entamé ma lecture, Je n'étais pas encore prêt à recevoir le message qu'il devait m'adresser. Comme avec Aleph, il y a certains livres qui doivent être lus quand notre âme a la capacité à absorber le changement. Tout comme l'Alchimiste, Brida ou Aleph, je sais que "Le Zahir" a d'ores et déjà un impact sur ma petite vie. Cela fera certainement l'objet d'un autre article ici mais avant de vous parler des marques que ce livre aura laissées dans ma vie, je vous laisse avec les passages qui m'ont marqué:
Je porte mes cicatrices comme des médailles, je sais que la liberté coûte très cher, aussi cher que l'esclavage.
Lorsque quelqu'un s'en va, c'est que quelqu'un d'autre va arriver
Il suffit de prêter attention; les leçons viennent toujours quand vous êtes prêt, et si vous êtes attentif aux signes, vous apprendrez toujours tout ce qui est nécessaire pour l'étape suivante
L'être humain a deux grands problèmes: le premier est de savoir quand commencer, le second est de savoir quand s'arrêter
Parce que je pense que dans la guerre l'homme est à sa limite; il peut mourir le lendemain. Quelqu'un qui est à sa limite agit différemment
Il ne faut pas vivre, il faut prendre la mer
Dans la contradiction, l'amour se renforce. Dans la confrontation et la transformation, l'amour se préserve.
L'amour est une force sauvage. Quand nous essayons de le contrôler, il nous détruit. Quand nous essayons de l'Emprisonné, il nous rend esclaves. Quand nous essayons de le comprendre, il nous laisse perdus et confus.
Et pourtant, nous aimons aujourd'hui de telle façon que nous avons une heure d'angoisse pour chaque minute de paix
Au moment où l'on décide d'affronter un problème, on se rend compte que l'on est beaucoup plus capable qu'on ne le pensait
Nous ne sommes jamais seuls dans nos tribulations - il y a toujours quelqu'un qui réfléchit davantage, se réjouit ou souffre pareillement
Si la souffrance est là, alors il vaut mieux l'accepter, elle ne disparaîtra pas simplement parce qu'on fait comme si elle n'existait pas
C'est comme cela que l'amour s'est perdu. Quand on a commencé à établir des règles précises pour qu'il puisse se manifester
Ce que nous devons apprendre se trouve toujours devant nos yeux, il suffit de regarder autour de vous avec respect et attention pour découvrir où Dieu désire nous mener, et quel pas il faut faire dans la minute qui suit.
J'ai appris également à respecter le mystère: comme le disait Einstein, Dieu ne joue pas aux dés avec l'univers, tout est lié et tout a un sens.
Un mensonge répété à de nombreuses reprises finit par devenir une vérité pour tout le monde
"L'accommodateur" : il existe toujours un événement dans nos vies qui est responsable du fait que nous avons cessé de progresser. Un traumatisme, une défaite particulièrement amère, une désillusion amoureuse, ou même une victoire que nous n'avons pas bien comprise finit par nous rendre lâche, et nous n'avançons plus. Le sorcier, dans le processus de croissance de ses pouvoirs occultes, doit d'abord se délivrer de ce point d'accommodation, et pour cela il doit revoir sa vie et découvrir où il se trouve.
Je parle de quelque chose qui est d'une suprême importance : la capacité qu'a l'homme de faire le mal chaque fois qu'il en a l'occasion.
- Si ton homme a tellement changé, pourquoi es-tu toujours la même ?
- Par lâcheté. (...) pour tout ce que nous avons construit ensemble, et que je ne veux pas voir détruit. Ou pour la raison la plus grave de toutes : je me suis résignée.
Le Zahir, c'était la fixation sur tout ce qui avait été transmis de génération en génération, ne laissant aucune question sans réponse, occupant tout l'espace, ne nous permettant jamais d'envisager la possibilité que les choses changent.
Je pose quelques questions au ciel, les mêmes questions que je posais à ma mère dans mon enfance :
Pourquoi aimons nous certaines personnes et en détestons-nous d'autres?
Où allons-nous après la mort ?
Pourquoi naissons-nous, si nous mourrons pour finir ?
Que signifie Dieu ?
La steppe me répond par le vacarme constant que fait le vent. Et cela suffit : Savoir que les questions fondamentales de la vie n'auront jamais de réponse, et que nous pouvons tout de même aller de l'avant.
- Il y a une minute, vous me remerciiez d'être venu avec moi, et maintenant on dirait que cela vous rend très malheureux. Décidez-vous.
- Je ressens les deux choses, je n'ai pas besoin de décider, je peux naviguer entre mes contraires, mes contradictions.
J'ai eu besoin de la perdre pour comprendre que la saveur des choses retrouvées est le miel le plus doux qui nous est donné de connaître.
Et en fin de compte, comme le dit un sage persan, l'amour est une maladie dont personne ne veut se délivrer. Celui qui en est atteint ne cherche pas à se rétablir, et celui qui en souffre ne désire pas guérir.
J'ai beaucoup souffert. J'ai compris que j'avais fait un chemin sans retour. Or, quand nous agissons de la sorte, il ne nous reste qu'à aller plus loin.