Magazine Spiritualité
Son parcours de la cité des 4000, à La Courneuve, à l’écriture publicitaire et l’écriture tout court, Sylvie Ohayon l’a raconté dans un roman et un film, Papa was not a Rolling Stone, avec notamment Marc Lavoine et Aure Atika. Son nouveau roman parle d’anges gardiens. L’occasion d’interroger les siens…
Gala : Dans votre nouveau roman, " L’une contre l’autre", le 4e chez Robert Laffont, Mani est une jeune héroïne délaissée et battue par son père, mais adorée par sa tante qui se suicide, et continue de la protéger de là-haut. Sérieux, vous y croyez aux âmes protectrices ?
Sylvie Ohayon : Carrément oui ! Je vais vous raconter une histoire dingue. Quand j’ai quitté La Courneuve, j’ai habité un petit studio à Montmartre. Un jour, on sonne à la porte. Je m’apprête à ouvrir et, tout à coup, ma main se bloque, comme si quelqu’un la retenait. Ça insiste, on frappe, mais j’étais toujours incapable d’ouvrir. Des pas se sont éloignés et quelques minutes plus tard, j’ai entendu de la musique très, très forte venant du premier étage. Après, j’ai appris qu’il s’agissait d’une bande de voyous. Ils avaient frappé la vieille dame du premier et avaient vidé son appartement. Et cet exemple n’est pas le seul dans ma vie.
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