L’intelligence artificielle va-t-elle remplacer l’homme ?

Publié le 10 mai 2015 par Christophefaurie
L’Intelligence artificielle était à la mode au début des années 80. Apparemment, elle reviendrait en force, et ferait peur à des penseurs éminents. Va-t-on remplacer l’homme par la machine ? « Ignorez la menace d’une prise de pouvoir des ordinateurs sur le monde, et vérifiez qu’ils ne sont pas en train de prendre votre emploi. » Il se trouve, justement, que le numérique s’en prend à la banque. C’est Fintech. Curieusement, c’est le régulateur qui est le meilleur allié de l’innovateur. En effet, il considère qu’il n’est pas porteur de risque systémique. S’il y a problème, c’est le prêteur qui paie les pots cassés. Du coup, l’innovateur peut espérer dépecer la banque par appartement. Et ne lui laisser que sa partie réglementée, devenue non rentable. D’où la question : que se passera-t-il en cas de crise ? Si Fintech survit, il aura un avenir. Peut-être au sein d’une banque. (En tout cas, cela semble signifier que le système financier devient beaucoup plus risqué. Ce qui pourrait l’amener à se contracter ?)
La France regroupe ses régions. Cela correspondrait plus à une rationalité stratégique qu’économique (la fusion n’entraînera pas de synergies mais probablement de gros surcoûts). M.Renzi réforme. Il va de succès en succès. Mais, serait-il en train de construire une dictature ? La doctrine économique allemande est l’ordolibéralisme. Le marché doit être encadré par des lois morales, inspirées de la gestion vertueuse d’un foyer. Dangereux ? « Presque partout, Syriza a obtenu le contraire de ce qu’il a promis. Il a juré de mettre un terme à la dépression grecque. La croissance s’est arrêtée. Il a promis d’arrêter les politiques d’austérité en Europe. Il a servi la cause des avocats de la rigueur au-delà des espoirs les plus fous de l’Allemagne. Il a promis de se débarrasser des mauvaises habitudes des partis traditionnels, il semble en fait, s’en être emparé. » Changements au Moyen-Orient. La levée de l’embargo américain sur l’Iran bouscule l’équilibre local. Les pays du Golfe demandent l’aide des USA. Aux USA, ceux qui refusent le mariage pour tous pour raison religieuse font l’objet de mesures de rétorsion de la part de la justice.
Numérique : les gros vont probablement manger les (relativement) petits. L’industrie américaine est touchée par la baisse du dollar. Elle pourrait devoir délocaliser. L’Europe essaie de construire un marché unique du numérique, mais ses dysfonctionnements endémiques devraient tuer ses velléités. Y compris celles qui consistent à s’en prendre aux entreprises américaines. 
Désormais, c’est le client pauvre qui fait, gratuitement, le travail de l’entreprise. Elle a peut-être poussé le bouchon un peu loin. Cela supprime des emplois, et cela la coupe du contact avec le marché qui est nécessaire pour le connaître. L’économie comportementale gagne du terrain. On a trouvé des applications à la manipulation des comportements humains en micro économie. Mais pas encore en macroéconomie. Le rendement des obligations européennes augmente. Ça ne devrait pas durer. Le vieillissement ne produit pas nécessairement la déflation.
On arrive à raccrocher le changement climatique à la météo. Il provoquerait une très nette probabilité d’augmentation « d’événements extrêmes », comme les vagues de chaleur, mais pas les tempêtes. Les canons électriques gagnent la marine : maintenant que le navire est électrifié, on a un moyen économique de bombarder.