L’Intelligence
artificielle était à la mode au début des années 80. Apparemment, elle
reviendrait en force, et ferait peur à des penseurs éminents. Va-t-on remplacer
l’homme par la machine ? « Ignorez la menace d’une prise de pouvoir des
ordinateurs sur le monde, et vérifiez qu’ils ne sont pas en train de prendre votre
emploi. » Il se trouve, justement, que le numérique s’en prend à la
banque. C’est Fintech. Curieusement,
c’est le régulateur qui est le meilleur allié de l’innovateur. En effet, il
considère qu’il n’est pas porteur de risque systémique. S’il y a problème, c’est
le prêteur qui paie les pots cassés. Du coup, l’innovateur peut espérer dépecer
la banque par appartement. Et ne lui laisser que sa partie réglementée, devenue
non rentable. D’où la question : que se passera-t-il en cas de crise ?
Si Fintech survit, il aura un avenir. Peut-être au sein d’une banque. (En tout
cas, cela semble signifier que le système financier devient beaucoup plus
risqué. Ce qui pourrait l’amener à se contracter ?)
La France regroupe
ses régions. Cela correspondrait plus à une rationalité stratégique qu’économique
(la fusion n’entraînera pas de synergies mais probablement de gros surcoûts). M.Renzi réforme. Il va de succès en
succès. Mais, serait-il en train de construire une dictature ? La doctrine économique allemande est l’ordolibéralisme.
Le marché doit être encadré par des lois morales, inspirées de la gestion
vertueuse d’un foyer. Dangereux ? « Presque
partout, Syriza a obtenu le contraire de
ce qu’il a promis. Il a juré de mettre un terme à la dépression grecque. La
croissance s’est arrêtée. Il a promis d’arrêter les politiques d’austérité en
Europe. Il a servi la cause des avocats de la rigueur au-delà des espoirs les
plus fous de l’Allemagne. Il a promis de se débarrasser des mauvaises habitudes
des partis traditionnels, il semble en fait, s’en être emparé. » Changements au Moyen-Orient. La levée
de l’embargo américain sur l’Iran bouscule l’équilibre local. Les pays du Golfe
demandent l’aide des USA. Aux USA,
ceux qui refusent le mariage pour tous pour raison religieuse font l’objet de
mesures de rétorsion de la part de la justice.
Numérique : les gros vont probablement
manger les (relativement) petits. L’industrie américaine est touchée par la
baisse du dollar. Elle pourrait devoir délocaliser. L’Europe essaie de
construire un marché unique du numérique, mais ses dysfonctionnements
endémiques devraient tuer ses velléités. Y compris celles qui consistent à s’en prendre aux entreprises
américaines.
Désormais, c’est le
client pauvre qui fait, gratuitement, le travail de l’entreprise. Elle a
peut-être poussé le bouchon un peu loin. Cela supprime des emplois, et cela la
coupe du contact avec le marché qui est nécessaire pour le connaître. L’économie comportementale gagne du terrain. On a trouvé des
applications à la manipulation des comportements humains en micro économie. Mais
pas encore en macroéconomie. Le rendement des obligations européennes augmente.
Ça ne devrait pas durer. Le vieillissement ne produit pas nécessairement la
déflation.
On arrive à
raccrocher le changement climatique à la météo. Il provoquerait une très
nette probabilité d’augmentation « d’événements
extrêmes », comme les vagues de chaleur, mais pas les tempêtes. Les
canons électriques gagnent la marine : maintenant que le navire est
électrifié, on a un moyen économique de bombarder.