"Todd déshonore la France...!" ???
Comment un Premier ministre peut-il déclarer une telle infamie, lancée à l’encontre d’un intellectuel, historien/sociologue, impliquant exactement ce que prétend E. Todd ?
Valls est la représentation même de la France de Pétain, celle de la collaboration avec le nazisme et avec les idées les plus totalitaires qui ont vues les déportations des plus grands esprits égalitaires.
Cela fait des semaines que cela couve, à ce rythme, M. Valls votera une loi sur le délit d’opinion et les intellectuels de France seront considérés comme les ennemis d’une République devenue totalitaire sous un gouvernement socialiste.
Les Français ne voient-ils pas ce qui se dessine, ce qui s’annonce ?
Ils ne voient pas que ce Premier ministre n’a rien à faire dans un tel débat et qu'il devrait s’occuper de faire son travail, redonner de la croissance et du travail aux Français et que fait-il ?
Comme il en est incapable, il polémique sur un livre qui le dérange ?
Tout comme les nazis polémiquaient sur des livres qui ne leur plaisaient pas avant de les bruler ?
Valls a raison, il faut faire un autodafé, brûlons le livre d’E. Todd, mettons-le aux arrêts et envoyons-le dans un camp de redressement, sa pensée subversive est toxique.
Deviendrions-nous en France, le reflet d’un communisme stalinien, ou l’image d’un nazisme renaissant ?
En tous les cas, M. Valls s’efforce de nous le faire croire et nous prouve aujourd’hui que, s’il y a quelqu’un qui déshonore la France, c’est bien lui, l’imposteur, le traitre à la nation, qui a renié tous les principes du socialisme en menant une politique absolument contraire à l’idée d’un socialisme humain et populaire.
Il nous parle de République et de Jaurès, sait-il seulement de quoi il parle, ou sa mégalomanie l’aveugle à ce point qu’il ne sait plus qui il est et où est sa place ? Une chose est certaine, M. Valls est tout, sauf socialiste.
"Manuel Valls juge enfin que :
- "le plus inquiétant dans ses thèses (d’Emmanuel Todd), c’est qu’elles participent d’un cynisme ambiant, d’un renoncement en règle, d’un abandon en rase campagne de la part d’intellectuels qui ne croient plus en la France".
"Notre nation (...) connaît une forme de dépression, elle-même alimentée par les diagnostics réguliers d’intellectuels".
"Trop souvent, notre nation ne sait plus s’émerveiller d’elle-même. Le devoir des responsables politiques est alors, aussi, de descendre dans l’arène des idées, de répondre, de combattre les faux-semblants", poursuit le Premier ministre. "J’aimerais que plus de voix s’élèvent pour défendre notre pays, pour mieux en penser les défis, pour relever l’étendard de l’optimisme", dit-il encore." http://www.lepoint.fr/politique/manuel-valls-denonce-des-impostures-du-demographe-emmanuel-todd-07-05-2015-1926965_20.php
Cet homme est soit fou, soit irresponsable, il est le Premier ministre d’un pays qu’il refuse de connaitre.
Il réduit la France à son microcosme parisien qui ne représente absolument pas la France, il est en total décalage et se rend indigne de tenter de diriger un pays qui lui glisse entre les doigts, et le pire, est qu’il rend les intellectuels responsables de ses échecs ? Il faudrait des intellectuels "pour mieux penser les défis, pour relever l’étendard de l’optimisme."
En fait, il déclare qu'il faudrait des intellectuels qui fassent son travail à sa place, et qui cessent de lui mettre la tête dans ses échecs et ses fourberies.
Oublie-t-il que les intellectuels ont de tout temps été les témoins des échecs des gens de pouvoir et les premières cibles de celui-ci ?
Ainsi, qui lit, qui écoute les intellectuels, dans une France qui ne lit plus ?
Une minorité, et comment cette minorité s’avère être une majorité ?
M. Valls se prend les pieds dans le tapis et lorsque le Premier ministre d’un pays "descend dans l’arène", c’est que justement, ses propres actions sont si mauvaises qu’il tente de les effacer par des polémiques ridicules, dont celle-ci.
Avec ces déclarations, il prouve qu’il est l’ennemi de la démocratie et du peuple français. Cet homme est indigne de servir la France en tant que premier ministre, sa mégalomanie le rend dangereux pour nos libertés fondamentales, dont la principale, celle de l’opinion et la liberté d’analyser une situation vraie, qui déplait à un homme qui doit se sentir coupable du mensonge qu’il assène à la France depuis "Charlie", et qui ne supporte pas d’avoir été percé à jour.
M. Valls, c’est un peu cet enfant capricieux, Pépé, (Soupalognon y crouton Périclès) dans Astérix en Hispanie, qui devient rouge de colère dès qu’il est contrarié, j’espère qu’il me pardonnera ce droit à la caricature dans un pays démocratique, mais il fait tout pour nous y faire penser.
A-t-on le droit de faire une telle déclaration, de publier un tel commentaire en France aujourd’hui sur la terre de la liberté d’expression, sans se charger du déshonneur de la république selon M. Valls ?
Cela commence vraiment à être risqué...
Nous vivons une époque formidiable...