D'ailleurs, la face B poursuivra davantage le parti-pris French Touch presque morriconnien avec saupoudrage wah-wah et dulcimer de rigueur, en écho à tous ces orfèvres de la pop sexy d'ici que sont en 2015 les Mr Day, General Electrics ou autres Forever Pavot. Du coup les chants mâles entendus sur "Condor" et "Chouette" paraissent presque incongrus dans cet opus presque exclusivement instrumental, en tout cas juste vocalisé. Et alors que le tempo s'est irrésistiblement accéléré dans une cavalcade limite métal ("Cardinal"), une langueur bienvenue revient mettre de l'ordre sur la gallinacée de clôture "Coq".
Aussi trippant et presque aussi cinégénique que par exemple le Axiom d'Archive, paru en 2014, C sera une nouvelle pierre de taille à ajouter à la base de données du son chic et classieux hexagonal.
En bref : 40' de trip à la française qui rappelle à notre bon souvenir moult noms versaillais. Pas un bout de gras dans ce qui sera la vraie fausse bande-son rêvée du printemps.
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"Cormoran"