Immédiatement, j’ai adhéré au coup de crayon de l’auteur – fin et lisse, comme le souligne Alison – et surtout à sa capacité d’exprimer la mélancolie, voire la tristesse sur les visages de ses personnages. Cette ambiance très marquée est présente quasiment jusqu’à la fin de l’ouvrage – quelques sourires apparaissent ça et là et n’en sont que plus précieux, ils traduisent la complicité qui se tissent progressivement entre les personnages.
Si Alison a trouvé l’histoire et les personnages peu fouillés, de mon côté, en revanche, j’ai apprécié cette douce mise à distance et ce mystère planant en permanence sur les différents protagonistes. Je rejoins tout de même Alison sur sa déception quant au déroulé narratif – et la fin qui me laisse… sur ma faim. Deux histoires se mêlent l’une à l’autre : la disparition subite du mari de Kanae et l’arrivée de l’employé des bains dans la maison de famille, Hori. Toutefois, à mon sens, elles ne se rejoignent jamais tout à fait – à moins que j’ai loupé un élément clé de l’affaire – et je ne comprends pas vraiment où l’auteur a voulu en venir.
Undercurrent reste toutefois une oeuvre à découvrir par son ambiance inimitable et je remercie sincèrement Alison pour cette plongée dans l’univers du manga. Pour lire son avis, c’est ici !
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