J’ai découvert ce manga sur Bookerdose, le blog d’Alison. Elle nous y faisait part de sa déception mais je suis têtue. J’ai d’emblée flashé sur la couverture et décidé de l’emprunter. L’univers du manga m’est quasiment inconnu, c’est une découverte complète pour moi. A tel point que j’avais oublié qu’à l’intérieur du livre les planches sont en noir et blanc ce qui m’a un peu frustré au premier abord – par chance, je me suis souvenu que les mangas se lisent de droite à gauche, c’est déjà ça.
Immédiatement, j’ai adhéré au coup de crayon de l’auteur – fin et lisse, comme le souligne Alison – et surtout à sa capacité d’exprimer la mélancolie, voire la tristesse sur les visages de ses personnages. Cette ambiance très marquée est présente quasiment jusqu’à la fin de l’ouvrage – quelques sourires apparaissent ça et là et n’en sont que plus précieux, ils traduisent la complicité qui se tissent progressivement entre les personnages.
Si Alison a trouvé l’histoire et les personnages peu fouillés, de mon côté, en revanche, j’ai apprécié cette douce mise à distance et ce mystère planant en permanence sur les différents protagonistes. Je rejoins tout de même Alison sur sa déception quant au déroulé narratif – et la fin qui me laisse… sur ma faim. Deux histoires se mêlent l’une à l’autre : la disparition subite du mari de Kanae et l’arrivée de l’employé des bains dans la maison de famille, Hori. Toutefois, à mon sens, elles ne se rejoignent jamais tout à fait – à moins que j’ai loupé un élément clé de l’affaire – et je ne comprends pas vraiment où l’auteur a voulu en venir.
Undercurrent reste toutefois une oeuvre à découvrir par son ambiance inimitable et je remercie sincèrement Alison pour cette plongée dans l’univers du manga. Pour lire son avis, c’est ici !
Challenge concerné
(cliquez sur les images pour les détails)