Stratégie : l'éducation est une priorité

"Ma technique est simple : j'annonce des choses très floues dans un premier temps. La presse fait des articles, les principaux concernés n'y comprennent rien, puisque rien n'est défini précisément. Si certains se mettent à râler, on réplique que c'est un peu tôt pour râler, puisque rien n'est préciser. Et puis un jour, tout à coup, sans prévenir, les choses sont votées. Les réformes sont préparées dans le secret, sans consultation des syndicats, sans concertation. Quand le gouvernement sort son projet tout-beau-que-j'ai-fait-tout-seul, il peux être changé à la toute marge, de façon cosmétique, mais les grandes lignes sont définitives. Et si les fonctionnaires râlent à ce moment-là, on leur fait le coup du "Mais alors, vous étiez prévenu, on en avait parlé..." Et surtout, on fait le coup des agents de la fonction publique qui sont toujours contre tout, contre la modernité, contre le travail, surtout, ces fainéants...C'est une belle technique bien rodée. On va donc supprimer plein de postes très facilement. Mais sans le dire tout en le disant. C'est le secret."

CC