L’article précédent et la vidéo liée, Changement : changez de regard sur le changement ! vous sensibilise aux inévitables modifications de toute situation. A la nécessité de prendre le taureau par les cornes pour apprivoiser ces transformations et les mettre à votre service.
Aujourd’hui, voyons une autre facette de la question : la conduite du changement c’est d’abord vous interroger sur vos comportements : (voir article précédent) :
- Pourquoi repoussez-vous la promotion que la DG vous tend sur un plateau ?
- Pourquoi ne dites vous rien à Léa de vos pertinentes observations sur le déclin de son activité ?
- Pourquoi cachez-vous à votre copain Fred, l’évolution décevante des choses ?
En d’autres termes :
Pourquoi une telle résistance au changement ?
Que se cache-t-il derrière le refus des évolutions, transformations et modifications de votre existence ?
Des peurs.
Multiples et parfois profondes.
Parmi elles :
- La peur de vous retrouver nez à nez avec une responsabilité qui dérange.
Eh oui, vous étiez photographe traditionnel. Passionné par votre métier, vous n’avez pas vu – pas voulu – voir le changement pointer au coin du virage et le numérique tout bouleverser sur son passage, dont vous.
Même si vous pouvez invoquer des circonstances atténuantes, cette responsabilité vous incombe, mieux vaut le reconnaître et en tirer parti pour la prochaine fois.
Bien sûr, être responsable n’est ni se flageller ni se lamenter, c’est fuir le discours de victime, ne pas rechercher des coupables ou pester contre la terre entière, alors que, sauf cas très particulier, vous êtes, à un degré ou un autre, acteur du changement qui vous concerne.
En prendre conscience est une étape importante
de votre accomplissement en tant que personne.
Et si vous refusez cette promotion bien méritée, si vous fuyez devant Léa votre cliente et ses commandes qui chutent (lire Changement : changez de regard sur le changement !) c’est que vous êtes confronté(e) à une autre peur :
- L’incertitude, la peur de l’avenir et de l’inconnu.
On a peur de l’inconnu… c’est bien connu !
Qu’est-ce qui va se passer ? Comment cela va-t-il finir sont des questions récurrentes face aux situations mouvantes de la vie. Et vous avez tellement peur de la réponse à ces questions que, lorsque la nouveauté frappe à votre porte, vous décidez de ne rien décider.
Ce qui revient à prolonger volontairement une situation qui pourtant vous dérange et vous fait même souffrir.
Incroyable ?
Mais vrai.
Réfléchissez-y.
En effet, par peur de l’inconnu, de ce qui pourrait arriver, par peur d’un nouveau poste, d’un nouveau job, de nouvelles relations, etc., vous préférez maintenir le statu quo et vous enfermer dans ce schéma insatisfaisant comme un prisonnier à la Bastille.
Votre job est pénible, vous n’êtes pas assez reconnu(e), vos conditions d’exercice vous déplaisent, vous ne faites pas ce que vous aimez, vous voudriez vivre autrement… oui mais non… au fond de vous, « mieux vaut ça que de changer« .
Et c’est ainsi que, pour vous empêcher de bouger, votre inconscient s’appuie sur cet étonnant discours :
« Je souffre mais au moins je sais ce que j’ai ! »
Et quand on sait ce qu’on a, on est… rassuré.De la souffrance rassurante, en quelque sorte !
La conduite du changement, le pilotage efficace des aléas de l’existence, vous font prendre conscience de ce comportement si pénalisant.
Il vous installe dans une bulle, crée de l’inconfort, du mal-être et vous pousse à l’inaction : Ouh la la que va t-il arriver si je bouge une oreille ?
Et là entre en scène la Rolls des peurs, la 5 étoiles de l’inquiétude, celle qui envoie à la poubelle des montagnes de projets et génère un stress tous azimuts. Oui, oui c’est bien elle, vous l’avez reconnue… la peur… la peur de… la peur de se…
Vous la découvrirez dans le prochain article.
Peu à peu vous prenez conscience des choses, vous faites l’état des lieux et regardez votre comportement face aux transformations qui vous visitent.
Après, comme le capitaine sur un navire, vous êtes seul maître à bord : vous seul(e) pouvez décider de faire du changement un adversaire… ou votre meilleur allié.
Pour vous y aider :
L’atelier du 29 mai à Paris vous apporte des solutions concrètes, efficaces et ludiques.
Faites du changement un tremplin et rebondissez vraiment !
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