La carte en température du rayonnement du rayonnement fossile traduit directement la densité de matière : elle nous montre avec une grande précision où était la matière environ 380 000 ans après le Big-Bang.
La collaboration Planck a exploité les quatre années d'observation du satellite Planck de l'Agence spatiale européenne. Les mesures permettent aujourd'hui de construire des cartes de la température du ciel mais aussi de sa polarisation. On obtient des informations uniques à la fois sur l' Univers très jeune et sur notre Galaxie. Ainsi le rayonnement fossile émis environ 380 000 ans après le Big-Bang nous livre une vision dynamique de l'univers très jeune alors que l'émission polarisée de la poussière interstellaire révèle les structures du champ magnétique galactique, acteur incontournable du cycle de vie de la matière.
COMMENTAIRES
La différence entre le récit biblique de la genèse et celui de l'astrophysique, c'est que les instruments scientifiques les plus sophistiqués sont mis au service de la preuve... et font foi.
Ainsi est établie une relation entre les variations spatiales des températures des rayonnements fossiles et l'ancienne répartition prétendue de la matière, 380.000 ans après le big bang.
Cette relation suppose quedeux affirmations absolument indémontrables puissent être admises:
1) Que le big bang a propulsé la TOTALITE de la matière universelle à partir d'un néant - ex nihilo - pour se répandre en expansion.
2) Que le rayonnement fossile est bien le " souvenir " de cette explosion originelle et n'est pas dû à un autre phénomène.
Moyennant l'acceptation de ces deux prémisses, on peut déclarer ex abrupto que telle fut la répartition de la matière à T = 380.000 ans ! Corrélation totalement gratuite qui consiste à relier deux phénomènes séparés dans le temps par plus de 12 milliards d'années et pour lesquels, par définition, on ne pourra jamais y apporter la moindre preuve. Car cela suppose que l'état de ces rayonnements fossiles s'est figé à jamais depuis 12 milliards d'années pour que nous puissions les contempler comme des ruines anciennes, immobiles et intangibles dans leur splendeur passée. Il faut savoir qu'un rayonnement se déplace à la vitesse de 300.000 kms/s et que RIEN de ce qui fut le passé de l'univers est demeuré statique, à fortiori si on admet cette inepte fantaisie qu'est l'expansion de l'univers.
De fait, nous ne pouvons que déplorer cet énorme écart entre le génie technique déployé pour construire et lancer des instruments d'observation, et les catastrophiques interprétations de leurs résultats qui sont d'une précision inouïe. Ces interprétations supposent non pas l'exercice de démonstrations rigoureuses telles que la science d'enorgueillie d'en posséder la méthode, mais de les admettre sans sourciller : telle est la définition de la foi.