- L'Etat. Il a perverti tous les dispositifs de solidarité. Alors que ceux-ci doivent partir d'en bas. Il les a construits sur son modèle. Une tête, ignorante, donneuse de leçons. Une base supposée exécuter. Regardez les syndicats, ou les chambres de commerce, et vous comprendrez de quoi je parle.
- L'économie sociale, elle même. Elle a les mêmes défauts que la démocratie, depuis ses origines grecques. A savoir, le pouvoir est pris par une minorité de "professionnels" de la politique (les riches, oisifs, à Athènes). Et ces professionnels forment un système qui ne sert que ses intérêts. Surtout, il prétend penser pour la nation. (Résultat : Oligarchie d'incapables ?)
Un exemple à suivre ? Les syndicats au temps de leur efficacité ? Le mécontentement partait d'en bas, et le syndicat lui permettait de s'organiser. Application :
- Anti de Gaulle. La structure (Conseil d'administration) exécute mais ne prétend pas penser. Conséquence : auto-contrôle de l'organisation par ses membres.
- Auto-contrôle : les fonctions d'administration doivent être simplifiées, afin qu'elles puissent être divisées entre et exercées par chacun de ses membres, en plus de leur activité ordinaire. Là où la répartition des tâches ne va pas de soi (par exemple, on contrôle ce que l'on consomme), l'attribution doit être faite par tirage au sort, pour éviter l'arbitraire humain. Mais l'auto-contrôle doit être bâti dans le système, de manière à le rendre résilient à la prise de pouvoir.