Poussée misanthropique, comme un gênant urticaire à dissimuler… je ne veux pourtant pas l’ignorer. Elle rythme, depuis petiot, mon rapport à ce monde. Des plongées dans son histoire à l’imprégnation quotidienne de l’actualité, je ne parviens pas à rester enthousiaste.
Si l’extrême majorité, à laquelle je m’agrège, ne fait que vivoter en s’accordant quelques excroissances jouissives, la part malfaisante dévoie les règles collectives du bien vivre pour enfler leur ego et satisfaire leurs folies ordinaires.
Revenir aux étendues esthétiques pour reposer un peu ses tourments et espérer que l’aventure humaine ne s’achève pas dans un chaos nihiliste…