Mais, au-delà de ce chiffre, l'UNU souhaite surtout pointer le fait que moins d’un sixième de ces équipements est recyclé. Or, déplore David Malone, sous-secrétaire général des Nations unies et recteur de l’UNU, «au niveau mondial, les e-déchets constituent une précieuse mine urbaine, un large réservoir potentiel de matériaux recyclables» d’une valeur de 48 milliards d’euros. L’an dernier, selon le rapport, ce sont 16 millions de tonnes de fer, près de 2 millions de tonnes de cuivre ou encore 300 tonnes d’or qui ont été jetés. David Malone rappelle aussi qu’en 2014, ces e-déchets ont généré «2,2 millions de tonnes de composants dangereux, comme le mercure, le cadmium ou le chrome, une mine toxique qui doit être gérée avec une attention extrême».
Source : liberation.fr